∞ PASSEPORT DU SORCIER

◗ nom : Alors je suis née Black. Un nom célèbre et respecté dans le monde magique. Mes parents sont Druella et Cygnus Black. Puis je me suis mariée à Rodolphus Lestrange, ce qui en fait mon second nom. Lestrange, un nom tout aussi célèbre, et pur. Je suis très fier de porter ces deux noms. ◗ prénom(s) : Mes parents m'ont nommé Bellatrix, comme la constellation de ce nom. Une tradition familiale ! Je n'ai pas de second nom. ◗ surnom(s) : Vous plaisantez ? Un surnom, et puis quoi encore ? Pour me ridiculiser et me rabaisser ? Certainement pas. Cependant, certains m'appellent "Bella", familièrement. Seuls quelques (très) proches. J'accepte seulement celui là d'ailleurs. ◗ âge du personnage : Je suis née le dix-sept Juin mille neuf cent cinquante et un, j'ai donc si vous savez compter, vingt-neuf ans. Inutile de préciser que je ne les fait pas du tout. Et puis bon, "faire son âge" ne signifie rien vous n'êtes pas d'accord ? ◗ nature du sang : Vous osez réellement me poser la question ? Cela ne coule-t-il pas de ... Source comme disent ces idiots de moldus ? Je m'appelle Black Lestrange voyons ! Je suis une sorcière de sang-pur. Et celui ci est pur, vraiment pur. N'en doutez pas une seule seconde. ◗ affiliation : Regardez moi bien. C'est bien le visage d'une mangemorte que vous avez là. Une grande et fidèle mangemorte, admirant le seigneur des ténèbres. Il n'y a aucun doute là dessus. ◗ travail/occupation : Tout le monde a un travail ? Non, désolée. Je ne travaille pas, je n'ai d'ailleurs jamais travaillé ! Je consacre mon temps au Seigneur des ténèbres, pour être disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et y consacrer tout mon temps. Pour l'argent, mon mari s'en charge. ◗ épouvantard : Mon épouventard représente ma plus grand crainte, c'est à dire celle de voir le seigneur des ténèbres déçu de moi. ◗ patronus : Mon patronus prend la forme d'un beau cobra. Il représente mon caractère à merveille. ◗ pêle mêle d'informations complémentaire: ► Ma sœur Andromeda & mon cousin Sirius ont déçu la famille, et moi aussi par conséquent. Ce sont deux des personnes dont j'ai le plus honte, et que je déteste. Je n'ai plus aucune retenue face à eux. ► J'ai un mauvais caractère, mais surtout, je suis lunatique. Je peux piquer des crises facilement, c'est pourquoi on me traite de "folle". ► J'étais à l'école Poudlard, à la maison Serpentard. J'y privilégiais les sang-pur, et martyrisait tous les autres.

∞ INTERVIEW POUR LA GAZETTE

Bonjour, je suis journaliste pour la gazette du sorcier, et je vais vous poser une série de question. Vous allez devoir être honnête car il va falloir y répondre comme si vous étiez sous l’emprise de veritaserum, alors s’il vous plait, jouez le jeu et c’est parti pour cette interview !

◗ Vous ne vivez pas dans un trou perdu à ce que je sache alors laissez moi vous poser cette question qui me brûle les lèvres : que pensez vous de cette guerre ? Car oui, vous ne l’ignorez sans doute pas, nous sommes en guerre, on dit que les différents camps diffèrent sur leur position quant à la nature du sang. Donnez-nous donc votre avis sur cette guerre, et sur la façon dont elle vous touche (ou pas d’ailleurs) ? Cette guerre sociale est mienne. Je suis terriblement excitée à cette idée de bouleversement dans le monde magique, et je n'hésite pas à la faire empirer. Je prône la différence des Sangs, d'ailleurs les autres ne méritent même pas le nom de 'sang'. J'y prends part, et je reconnais les camps. Les ennemis périront, et je veux réellement faire changer les choses et la situation actuelle, qui est ... dégoutante à mes yeux.

◗ Intéressant, intéressant, je note. Votre camp, comment l’avez-vous choisi ? Par conviction, par pression, ou bien c’est parce que vous n’en avez strictement rien à faire des autres ? Je l'ai choisi il y a un bon moment déjà à présent. Je suis des Mangemorts et ne m'en cache pas. De toute façon, j'admire le Seigneur des Ténèbres, et suis des plus fidèles. Cela s'est fait par totale conviction, j'adhère aux idéologies. Mon mari et moi sommes de grands mangemorts, totalement dévoués ! Les plus anciens d'ailleurs.

◗ Ainsi, j’y vois maintenant plus clair, et je commence enfin à vous cerner. Ça a beau être la guerre, et quel que soit le camp dans lequel on se trouve on rêve tous d’un monde meilleur. Si vous devriez vivre d’espoir, comment aimeriez vous que soit votre vie dans dix ans ? Ce monde serait bien meilleur après une bonne extermination des moldus, sang-pur, cracmols ... Bref, sans toute cette vermine. C'est bien ça, mon rêve. Je ne m'en cache absolument pas ! Je ne vie quasiment plus que pour ça. Je suis prêt à y laisser ma peau. Le futur sera beau, j'en suis sûre. J'ai confiance en nous. Craignez-nous.

∞ MOLDU Y ES-TU ?

◗ pseudo / prénom : Moi c'est Skull Kid, comme dans Zelda (; ◗ âge : et j'ai 17 ans & toutes ses dents (quel humour! aha..) ◗ avatar : Katie sexy Mcgrath note/commentaire Je vous aime déjà !

∞ PASSÉ TROUBLE, AVENIR INCERTAIN

I) Little perfect world
« Les filles, à table, il est l'heure de diner à présent. » Je me hâtais d'écouter ma mère et partait m'installer sur l'immense table, qui me semblait infini à mon âge. J'avais tout juste dix ans, et tout me paraissait simple. Il fallait dire que nos parents faisaient tout pour. Nous avions la vie simplifiée au maximum, et étions même, sans vous le cacher, des enfants pourris gâtés. Il faut dire que notre famille est noble, et donc nous sommes d'une classe sociale aisée, riche. Ils ne voyaient donc pas pourquoi ils nous refuseraient quoi que ce soit. Mais ils essayaient tout de même de nous enseigner la valeur des choses - en vain pour moi. Mais la chose avec laquelle ils ne plaisaient pas, c'était bien notre éducation. Nous pouvions bien être gâtées, sur ce sujet, ils ne faisaient pas de concessions. Nous avons été éduqués dans des règles strictes, et de grandes valeurs nous étaient inculquées. Jamais nous n'aurions été capables de dire un mot plus haut que l'autre à nos parents, ou tout autre membre -adulte- de notre immense famille. D'ailleurs les seules fois où nous avions dépassé leurs règles de conduite, nous nous en souvenons encore. Nous étions alors trois jeunes filles totalement respectables. Narcissa arriva en seconde, après moi, et s'asseyait toujours à côté de moi pour le repas. Elle arborait un sourire aux lèvres, qui m'interrogeait. Narcissa est la seconde de la famille, elle a deux ans de moins que moi. A vrai dire, en la voyant, on distinguerait mon opposé. Blonde, aux yeux bleus, bref, à part une ressemblance dans nos traits, nous étions braiment opposées. Cependant, nous nous sommes toujours bien entendus. Cissy, comme je la nomme, est, et a toujours été, ma favorite. Déjà toutes jeunes, nous étions vraiment complices. Une relation qui s'étoffera d'années en années, étant de plus en plus complices. Andromeda, ma seconde sœur n'arriva quant à elle, pas du tout. Je voyais notre mère, Druella, piétiner d'impatience. Je levais les yeux au ciel, je ne souhaitais vraiment pas manger froid de sa faute. Surtout de la sienne. Laissez moi vous parler d'elle. Andromeda est la dernière de la famille, et là tenez vous bien : mon portrait craché. Une honte. Il n'était pas rare que nous nous confondions souvent quand nous étions petites. D'ailleurs encore maintenant, on me fait beaucoup cette remarque. Agaçant. Je n'ai jamais pu la supporter, même jeune où je n'avais aucune raison. Un an après la naissance de Narcissa, ma mère accouchait d'Andromeda. Nos noms venant de constellations, une tradition dans la famille. Donc toutes deux brunes aux yeux verts, les cheveux ondulants, les mêmes traits. Bref, deux copies conformes. « Andromeda, j'ai dis, à table ! » Je ne savais même pas comment elle osait défier ma mère, mais je doutais à une blague. Ce n'était pas que nous craignons nos parents, au contraire, ils étaient durs mais aussi tendres : de bons parents. Mais nous avions l'habitude de les écouter au pied de la lettre. Andromeda arriva en trombe, de la terre plein les mains. Cissy et moi éclations de rire. Rires qui s’étouffèrent suite au regard menaçant de notre père Cygnus, arrivant pour régler la situation. Andromeda s'excusa immédiatement, prétextant une chute dans notre immense jardin. Ma mère l'excusa et lui demanda d'aller se débarbouiller avant de passer à table. « Mais quelle idiote celle là ... » lançais-je, me tournant vers Narcissa. Immédiatement mon père cria « Bellatrix ! », qui d'ailleurs m'avait foutu une peur de mandragore. Mon rire s'arrêta net, et mon visage redevint neutre. A cette époque, elle était encore appréciée de la famille, et était au même niveau que nous. Bref, trois sœurs, trois Black, faisant la fierté de Cygnus et Druella Black. Nous habitions d'ailleurs une immense demeure, où des elfes de maison étaient présents pour gérer des tâches ménagères. Chaque Black en avaient, j'en était habitué, c'était normal dans la famille, et d'ailleurs quand je connu d'autre personnes autre que notre petit monde merveilleux et magique de Sang-Pur, je comprenais que c'était rare d'en utiliser pour "ça". Je tombais même de haut ... Nous étions dans un vrai cocon. Notre cocon familial, parfait, et de Sang-Pur exclusivement. Même les amis de nos parents étaient de Sang-Pur. Je pense d'ailleurs que je ne connaissais aucun né-moldus à cette époque (le rêve ?). Quelques Sang-mêlés, à la limite. Pour nous, les sorciers étaient de Sang-pur, exclusivement. Au final, les choses n'ont pas tellement changé ... "Toujours purs", du début, jusqu'à la fin.



II) Hogward, new home of wickedness
Là où tout changeait par contre, c'était le jour où je connu Poudlard. L'école de sorcellerie. Je reçu ma lettre sans surprise : mes parents m'avaient déjà beaucoup parlé de l'école, dont j'étais inscrite depuis ma naissance. Je connaissais beaucoup de choses, et je l'avais alors attendu impatiemment, cette lettre. Mes deux sœurs m'enviaient, j'étais la première à y aller. D'ailleurs, elles m'envoyaient énormément de lettre quand j'y étais. Au moins trois hiboux par semaine. Un peu moins pour Andromeda, forcée par ma mère ... Il faut dire que vu les horreurs que je lui faisais subir à la maison, elle devait être tellement contente que je sois partie, qu'un hibou lui aurait fait mal. Le jour où nous étions parties chercher mes fournitures, elles étaient présentes. Cissy et moi étions totalement excitées, surtout à l'idée d'aller chercher ma baguette ! J'en revenais pas ! Et surtout, je me rappelle de ma rentrée, du premier jour, comme si c'était hier. Le jour le plus bousculant en même pas 24 heures. Le train, la gare, la voix 9 3/4 ... « C'est ici, Bella. » Je tournais la tête vers ma mère, les yeux larmoyant d'impatience, et d'admiration. Je me trouvais à quelques mètre d'un mur de briques rouges. C'était ici. Ici qu'on entrait dans le monde magique de Poudlard. Après tant de mois à en parler, je le voyais enfin de mes propres yeux. Et surtout, j'allais dans quelques heures y être. J'en pouvais plus. Je souris à ma mère, elle me prit par le bras, et nous foncions à deux vers ce mur. Cette sensation était indescriptible. La joie, l'adrénaline, j'en sais rien, mais c'était magnifique. Mon père, et mes sœurs arrivèrent quelques secondes après. Elles étaient émerveillées. « Et oui, les filles. C'est moi l'étudiante à Poudlard, pas vous les p'tites. » Je ne pouvais n’empêcher de m'en vanter, comme depuis des mois. Cissy boudait, mais je n'y prêtait pas attention. Et puis elle me rejoindrait dans deux ans ! Mes yeux verts brillaient, je voyais les "grands", avec leurs balais, et les couleurs représentants leurs maisons, je les enviais. J'avais hâte. L'immense train se dressait enfin devant moi. Le Poudlard Express, immense, et tellement beau. Tout me paraissait beau ce jour là. Les barques, l'accueil du gardien, la pénombre ... Le trajet du train avait prit plusieurs heures. Heures qui paraissaient une éternité. J'avais eu un pincement au cœur suite aux adieux avec ma famille. A vrai dire je n'avais jamais été séparée d'eux plus que quelques jours, c'était alors assez difficile ... Mais j'étais tellement excitée, que je les oubliais rapidement. En cherchant une cabine dans laquelle m'installer, j'avais déjà rencontré des personnes qui seraient dans ma future maison. « Entre ! Fais pas ta chochote ... » Je le regardais avec dédain, et mépris. Mais j'entrais tout de même, je ne voulais pas être avec des filles stupides, racontant leurs histoires de mode ou de vernis. « Appelle moi Travers. Fais pas ta snob, et assieds toi ici. C'est plein partout de toute manière. » J'avais eu le flair. « Travers ? » Je me souvenais déjà avoir entendu ce nom, il devait surement alors être de sang-pur, ce qui me rassurait. « Moi, c'est Bellatrix. Bellatrix Black. » Il me sourit. On s'était compris. C'est comme cela que je connu la famille Travers, de Sang-Pur comme la mienne. Au final, tout commençait bien, et la peur d'être réellement seule à Poudlard s'évapora. Puis la cérémonie, le ciel étoilé, les chapeaux pointus ... Ces étoiles étaient aussi présentes dans mes yeux d'ailleurs. « Nous allons procéder à la répartition. » Voilà, j'y étais. Entourée de tous les nouveaux élèves, tous prêts, autant les uns que les autres, à connaitre enfin la maison dans laquelle on serait pendant bien des années. Mes parents m'avaient dit que j'irais à Serpentard. Je stressais alors à l'idée que -par malheur- j'aille dans une autre maison. Je n'oserais même pas leur annoncer ... Je serais dans de beaux draps. Le discours continuait, mais je n'écoutais que d'une oreille, trop peur de décevoir ma famille. Devais-je demander au choixpeau moi même, de le supplier de m'y mettre dans cette fichu maison verte et argent ? Tous les Black y étaient ! Depuis des siècles ! Dans mon dos j'entendais également un murmure. « T'inquiète pas, Black. Nous deux, c'est Serpy. » C'était l'idiot de Travers derrière moi. Quel gars collant pensais-je. Je détestais ça. Il m'énervait déjà. Mais bon, il servirait. Mon tour venait enfin. « Black, Bellatrix. » Mon cœur allait exploser. Je montais les marches, ma longue chevelure brune tombant sur ma robe noire. De là haut, on voyait toutes la salle. Mais j'étais fière, et ma peur s'envolait. J'avais confiance en moi. J'étais une Black, et malgré mon âge, il fallait que je sois digne. Le professeur me mettait le choixpeau magique sur ma tête. En fait, il n'eut pas le temps de frôler mon crâne qu'il hurla immédiatement « Sans aucune hésitation, Serpentard » & là, les élèves de la table de droite applaudissaient, et éclatèrent de joie. J'étais heureuse et fière. Mon sourire narquois se dessinais sur mon visage, et j'allais m'assoir avec ma maison. Je grandissais à Poudlard. Je commençais à me connaitre, à avoir de nouveaux gouts, hobbys, et surtout, je murissais. J'allais entrer dans ce que l'on appelait l'adolescence ...



III) God, that's good !
... J'avais déjà un certain caractère étant jeune, mais il s’intensifia encore un peu plus tard. Je m'affirmais. Et cette chère école dont je raffolais étant plus jeune, devenait un vrai cauchemar à présent. Je m'y suis fais des amis, certes, nous étions une petite bande. Elle était constituée de Serpentard uniquement. Je me faisais respecter dans les enceintes du château, certains me craignant même. J'adorais ça. Je commençais déjà à connaitre les jubilements que pouvait procurer le pouvoir. La passion de la magie noire naissait en moi également. Bref, je devenais ce que beaucoup pouvaient détester. Je rageais d'énormément de chose, je m'affirmais de plus en plus. « Regardez moi ça, le petit sang mêlé de Gryffondor ... Que c'est mignon. » Les autres pouffaient de rire. « Ben alors, on s'est perdu ? » Je lui prenais ses livres, je reconnaissais qu'ils provenaient de la bibliothèque. Je sortais ma baguette et la pointait vers un des livres emprunté. « Cracbadaboum ! » Le livre se découpait en morceaux. J'éclatais de rire avec mes camarades vert et argent. Mon visage était déformé par la haine. Certains prenaient d'autres livres, et les lançaient dans le couloir grâce à d'autres maléfices. « Oh mince ... Tu te souviens de ce que Pince a dit à propos des livres empruntés ? Inutile de te les répéter je pense ... Navrée. » et je tournais les talons, avec les autres boutonneux qui me servaient d'amis. Ces scènes m'amusaient, mais elles n'étaient pas du goût de la direction de l'école je crois ... J'adorais rire, me moquer, ce n'était pas si grave, non ? Je ne comptais plus les heures de colles que j'avais eu à présent ... D'ailleurs, j'étais dans le collitruc ... Collimateur, comme disent ces idiots de moldus, de Dumbledore, le directeur de l'école. Certains élèves s'étaient soit disant plaints de mon expérimentation à la magie noir à l'école. J'hallucinais. J'avais d'ailleurs piqué une énorme crise. Mais fort heureusement, aucune preuve n'avait vu le jour. Bon sang, ces élèves, aussi idiots les uns que les autres, par la barbe de Merlin. Donc à mes seize ans, j'étais au bord de l'exclusion. Imaginez la tête de mes parents quand Andromeda, en première année, le leur a balancé ... Mais de l'eau a coulé sous les ponts depuis. Ce qui me pardonnait, c'était mes bonnes notes. J'étais une assez bonne élève, malgré le fait que je ne bossais absolument pas. Je haïssais les cours de potions, j'étais un troll, mais j'étais assez forte en sortilèges et au cours de métamorphose. Je séchais la plupart des cours, surtout ceux de Quidditch et de botanique ... Ce travers me faisait mes devoirs de botta', quelques fois. Il était sympa, en fin de compte. Il me servait vachement, en tout cas. Mes sœurs m'avait bien rejoins quelques années plus tard, et la traitresse de cette Andromeda se faisait de plus en plus sentir. Entre sa maison, et ses relations : j'avais honte. Puis j'ai eu mon diplôme haut la main, avec même une mention. Elle ne me servira absolument à rien, mais mes parents en étaient fiers, croyez moi. Moi, j'étais surtout contente de me barrer de cette maudite école... Les années avaient quand même filées. Mais certes, il n'y avait pas que des points négatifs à cette époque.



IV) It's a new life, it's a new day
Laissez moi donc vous parler des Lestrange. J'ai fais la connaissance des deux frères, tout d'abord Rabastan Lestrange. Nous nous sommes connus à Poudlard tout d'abord. Il faut avouer qu'il n'était pas insensible à mon -irrésistible- charme. Deux ans de moins que moi, mais quand monsieur a atteint l'âge de s’intéresser aux femmes -et Merlin sait que c'est maudit- je l'ai eu sur le dos jusqu'à ce que je parte de cette école. A part son magnifique nom -de sang pur- de grande et magnifique réputation, rien ne m’intéressait vraiment chez lui. Mais je m'en amusais. Ça, je lui en ai bien fait baver. Après être sortie de cette école, je n'en entendais plus parler. Jusqu'à ce jour où mes parents allaient me marier. Tout était calculé avec soin, et beaucoup de réflexion. Jamais ils ne m'aurait mises entre les mains d'un sang-mêlé. La lignée devait rester pur. C'est par là que je rencontrais Rodolphus Lestrange, le frère de Rabastan. Ironie du sort. Un homme tout à fait respectable, respectueux, et .. beau comme bonus. Si je devais être imposée à lui, autant que ça soit bien fait ! J'avais surtout eu de la chance. Mais nous faisions connaissance peu à peu au fil des années, et nous nous trouvions énormément de points en commun finalement. Déjà cette haine envers ces ignobles sang de bourbe, nos caractères, bref, nous étions parfaits ensemble. Au fil des années, nous arrivions même à une relation amicale, je commençais même à l’apprécier sérieusement. Puis nous entrâmes tous deux dans un mouvement sombre, qui s'avéra être plus tard : les mangemorts. Veritables machines de combats pour défendre nos opinions, et servir l'immense mage noir qu'est Voldemort. Bref, nous avions trouvé notre voix. Après quelques années suite à ce mariage arrangé, nos relations devenaient amoureuse, même si j'avais honte de l'admettre, nous sommes à présent assez complices, et très fusionnels. Et puis c'est tellement drôle de jouer avec lui et son frère. Le rendre jaloux, j'adhère totalement ... Nos années mangemort furent catastrophiques. Enfin, pour ces victimes. Traumatisantes pour Alice Fortescue et Frank Longbottom, dont la première goutta à la souffrance extrême. Torturée. Humiliée. Ce n'était qu'un début. Le grand Maugrey aussi, devenait ma proie. J'ai soif de vengeance, ça, c'est certain.