Une après-midi à rêvasser dans le parc avant de devoir retourner dans les cachots pour avoir la force de faire ses devoirs. Il faisait beau alors pourquoi rester enfermé dans la Salle Commune où les fenêtres se faisaient rares ? Avec mon groupe d'amis, nous nous racontons les ragots de l'école comme par exemple les professeurs qui allaient nous quitter à la fin de l'année. Nos parents connaissaient déjà toutes les nouveautés qui s'offraient à Poudlard grâce à leurs responsabilités au sein du Ministère. L'ASPIC approchait mais j'étais confiant. L'intelligence de la famille Malefoy ne m'avait pas épargné et donc j'obtenais facilement de bonnes notes grâce à ma surprenante mémoire alors, à quoi bon réviser ?
Ah un sang de bourbe. Flavius dit cela en riant et nous avions tous eu le même réflexe d'observer le jeune homme seul en train de lire adossé à un arbre.
On va s'amuser un peu. Je me levai alors du sol et attendais que mes camarades fassent de même avant de se diriger vers le Poufsouffle. Quelle maison inutile celle là, même la couleur « jaune » faisait peine à voir.
Alors le blaireau solitaire on n'a pas d'amis dignes ? Dis-je en attrapant l'objet pour regarder ce qu'il lisait.
De toute façon Lucius, qui voudrait d'un sang de bourbe comme allié ? Nous rions de cette remarque d'un de mes confrères et le spectacle était assez amusant quand le Pousouffle essayait d'attraper son manuel. Je faisais bien deux têtes de plus que ce gamin.
Le prof de Divination arrive ! Réflexe normal, je pris ma baguette et lançai un sort de lévitation sur le livre pour qu'il se retrouve perché dans l'arbre.
Va chercher comme bon né-moldus devrait le faire. Il semblait être une personne de première année alors il ne devait pas maîtriser ce sortilège. Direction les serres de botanique pour ne pas croiser l'adulte et pouvoir être innocents mes amis et moi.
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Le week-end s'annonçait paisible voyant les devoirs à faire. De toute façon, mes amis n'étaient pas attirés par des hauts postes dans le monde des sorciers alors ils travaillaient le peu qu'il fallait et c'était assez. Moi, mes parents m'obligeaient à être toujours le meilleur de ma classe et, pourquoi pas ? J'aimais assez recevoir mes bulletins pratiquement toujours parfaits et cela signifiait que ma famille m'offrait quelque chose en échange. Pré-au-lard. Un lieu sympathique pour changer du château et de voir sans arrêt les même têtes. Ce soir, on souhaitait se poser au Trois Balais et voir le temps passer autour d'une bonne bièraubeurre. Il me fallait un programme comme ça car je commençais à exploser en voyant Narcissa avec son copain du moment à la Salle Commune. Pourquoi j'étais toujours énervé quand un mec s'affichait avec elle ? On était pas ensemble et on ne se parlait pas plus que cela (et on peut dire que c'est pire depuis qu'elle jongle ses conquêtes). Deux bièraubeurre dans l'organisme, je devais prendre l'air. Le bruit dans le pub et toute cette ambiance pouvaient très bien m'agacer par moment. Un ami m'accompagna à l'extérieur mais il aurait dû rester en fait avec les autres (ou pas).
C'est pas Narcissa là bas ? Me murmura-t-il pour rester discret dans la rue. Je me retournai alors pour observer la blonde se faire embrasser par son copain dans un coin non éclairé. Un boule au ventre alors apparut et l'envie de rentrer dans le pub m'envahissait. Cependant, une autre idée face à cette scène arrive dans mon esprit.
Tu vas ranger ta langue oui ! Je pris ma baguette dans la poche et la pointa vers le jeune homme.
Petrificus totalus. Il tomba alors raide comme un piquet sur le sol. Mon ami se mit à rire et quant à moi, j'observais la réaction de Narcissa ne semblant pas choquée par mon intervention.
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Alohomora ! Nous entrâmes alors dans la maison qui semblait être inhabitée. Cependant Bellatrix et moi savions très bien qu'il restait le chef de famille pas loin. J'avais appris au Ministère que comme par hasard, sa femme ne venait plus travailler comme serveuse dans un bar du chemin de traverse parce qu'un homme étrange lui avait demandé ses origines. Certes, un mangemort avec de l'alcool dans le sang ne possédait plus toute sa finesse.
Lumos solem. Travailler la nuit n'avait toujours des avantages comme le fait que les sorciers essayaient d'éteindre les lumières pour montrer une absence.Tout en marchant lentement vers les recoins de la maison et baguette à la main, j'essayais de me mettre à la place de l'ennemi mais il semblait ne pas être à ma portée.. A moins que le sol et le tapis au milieu du salon..
Destructum ! Le bois partit alors en fumé et ce n'est que quelques secondes après que la poussière soit tombée qu'un homme fit son apparition.
Et bien voilà. Pétrifié de peur, l'homme se laissait faire quand je l'attrapai par le bras pour le poser sauvagement sur une chaise du salon.
Incarcerem. Bellatrix s'amusait alors à ligoter l'ennemi sans hésiter à serrer un peu plus fort à chaque tour. En attendant qu'elle termine son amusement, j'observais la décoration et les photographies de famille sur les meubles. C'était bien des sangs de bourbes remarquant les images qui ne bougeaient pas sur certaines. Une femme et deux enfants en bas âge. Pauvres gamins de se retrouver avec du sang aussi pollué dans l'organisme ! Quelle atrocité venant de la part des parents d'avoir fait ceci à des jeunes innocents. Je m'accroupis en face de l'homme et lui montrais une photo de famille.
Où sont-ils ? Un ton tout à fait serein, il fallait bien commencer calmement. Rien ne sortait de sa bouche évidemment. Je ferais pareil à sa place mais on les retrouvera bien un jour alors autant ne pas perdre de temps.
OU SONT-ILS ?! Mon poing atterrit alors sur le visage de l'homme en sachant très bien qu'il n'allait toujours pas répondre mais, cela faisait du bien.
Si tu ne parles pas, on te fera bien plus mal et je ne pense pas que tu aimerais qu'on en arrive là, si ? C'est alors que mon amie devenait impatiente et dirigea sa baguette magique vers l'inconnu.
Endoloris ! Et le spectacle commence. Un show d'une grande atrocité pour les yeux mais tellement habituel à présent. Il se tortillait dans tous les sens et on voyait bien que Bellatrix pourrait ne jamais cesser ce geste. Je lui fis signe alors gentiment d'arrêter pour reprendre l'interrogatoire.
Dis nous où ils sont ! Il ne me fixait même pas dans les yeux, quel lâcheté de ne même pas montrer sa détermination à son interlocuteur.
Une dernière fois, Où se trouvent ta femme et tes.. Avada Kedavra ! Une lumière verte jaillit de la baguette de la jeune femme et l'homme se retrouva alors inconscient la seconde suivante. Regard tourné vers mon amie l'air désespéré.
Tu n'es vraiment pas patiente ! Dis-je en lui souriant.
Un né-moldu en moins déjà. Allons trouver le reste de sa famille dans le nord maintenant ! Certes, nous savions déjà où se trouvait les autres mais on aimait bien tester les sorciers avant qu'ils meurent.
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