∞ PASSEPORT DU SORCIER

◗ nom : Elle est née Fitch et récemment, elle est devenue une épouse Nott. On ne sait pas grand chose de la famille Fitch, il paraît que c'est une bonne famille. Il paraît, oui. Quant aux Nott, leur réputation n'est plus à faire. La belle est fière d'avoir rejoind le clan Nott. Quand au clan Nott, il ne pouvait rêver mieux pour leur fils aîné, à moins que...◗ prénom(s) : Asphodel, dans la Grèce Antique, la pleine d'Asphodèle était un lieu des Enfers où séjournaient les âmes qui n'avaient été ni vertueuse, ni pécheresse. Némésis, Déesse Grec, symbolisant la colère des Dieux et la vengeance. Son père est un archéologue sorcier, il s'est intéressé de près à la mythologie Grec, persuadée que la magie rendait plausible n'importe quelles croyances. A croire que ses prénoms la prédestinaient à Hadès.◗ surnom(s) : Seul son cher et tendre mari a le privilège d'user un sobriquet et encore... Elle aime les prénoms que ses parents lui ont donné, elle rechigne à l'idée que l'on puisse les écorcher. ◗ âge du personnage : Asphodel a vingt deux ans, elle est née au manoir de la famille Fitch, Sept minutes après sa soeur cadette. ◗ nature du sang : Officiellement, c'est une sang pure. Officieusement, c'est un peu plus compliqué puisqu'elle est sang-mêlée. Un secret de polichinelle précieusement gardé, après tout, elle est l'épouse d'Hadès Nott et Merlin seul sait ce que le reste du clan ferrait s'il l'apprenait. ◗ affiliation : Asphodel a rejoint les mangemorts en épousant l'aîné des Nott. ◗ travail/occupation : Empoisonneuse. Depuis toujours, les poisons la passionne. Elle a toujours admirer le pouvoir de ses potions particulière et leurs effets dévastateurs sur la nature humaine. Elle aime être comparé à ses précieux poisons, d’apparences inoffensifs et pourtant, capablent d'infliger les pires souffrances à ceux qui s'approche un peu trop. ◗ épouvantard : Elle serait prête à tuer pour que nul ne puisse voir son épouvantard, particulièrement son époux, puisqu'il s'agit de sa main, dépourvue d'alliance. Divorcé serait admettre qu'elle ne mérite pas de se tenir auprès d'Hadès Nott. Reste à savoir si cette crainte implique ses sentiments ou simplement son statut social. ◗ patronus : Un redunca, une antilope gracile et farouche que l'on trouve en Afrique. ◗pêle mêle d'informations complémentaire: La jeune Madame Nott s'est tellement confortée dans son mensonge qu'elle en est presque venue à se convaincre elle même. Elle, une sang mêlée? Comment osez vous dire de telles calomnies?

∞ INTERVIEW POUR LA GAZETTE

Bonjour, je suis journaliste pour la gazette du sorcier, et je vais vous poser une série de question. Vous allez devoir être honnête car il va falloir y répondre comme si vous étiez sous l’emprise de veritaserum, alors s’il vous plait, jouez le jeu et c’est parti pour cette interview !

◗ Vous ne vivez pas dans un trou perdu à ce que je sache alors laissez moi vous poser cette question qui me brûle les lèvres : que pensez vous de cette guerre ? Car oui, vous ne l’ignorez sans doute pas, nous sommes en guerre, on dit que les différents camps diffèrent sur leur position quant à la nature du sang. Donnez-nous donc votre avis sur cette guerre, et sur la façon dont elle vous touche (ou pas d’ailleurs) ? Je me demande comment vous osez poser une telle question? Vous ai-je donné l'impression d'être de celle qui se passionne pour la médiocrité? Vous ai-je donné l'impression d'être faible? Je n'ose même pas imaginer une seule seconde me ranger du côté de ses abominations. Ce sont des erreurs de la nature, ils n'ont pas leur place dans le monde de la magie. Tant de sang souillée par l'inconscience et la naïveté des sorciers. C'est navrant, désolant, révoltant. Comment peuvent-ils oser parler d'égalité... C'est tellement évident. Je trouverais un moyen de purifier ce sang, il le faut, en espérant qu'il ne soit pas trop tard.

◗ Intéressant, intéressant, je note. Votre camp, comment l’avez-vous choisi ? Par conviction, par pression, ou bien c’est parce que vous n’en avez strictement rien à faire des autres ? Ce combat, c'est le mien, c'est le notre, c'est l'unique espoir des sorciers. Épouser Hades Nott m'a permis de concrétiser mes convictions et m'a donné l'opportunité de rejoindre les rangs des mangemorts. Je suis prête à tout pour cette cause. Tout. Je me sens particulièrement impliqué, je me dois de réparer l'erreur que mon père a commis en souillant ma mère. Je me dois d’honorer le nom de mon époux.

◗ Ainsi, j’y vois maintenant plus clair, et je commence enfin à vous cerner. Ça a beau être la guerre, et quel que soit le camp dans lequel on se trouve on rêve tous d’un monde meilleur. Si vous devriez vivre d’espoir, comment aimeriez vous que soit votre vie dans dix ans ? Je n'en ai pas la moindre idée. Ma situation actuelle est bien trop instable pour que je pense à l'avenir. D'une certaine façon, j'ai peur de l'avenir. Mon monde pourrait s’effondrer à la moindre secousse. Je suis un funambule, marchant dangereusement sur son fil et manquant de vaciller à n'importe quel moment. D'une certaine façon, je me sens bien dans ce chaos. Je n'imagine pas ma vie autrement.

∞ MOLDU Y ES-TU ?

◗ pseudo / prénom : Elodie, Bristish Soul.◗ âge : 23 ans. ◗ avatar : Anna Speckhart note/commentaire j'ai craqué, chef.

∞ PASSÉ TROUBLE, AVENIR INCERTAIN

Tu n'es qu'une gamine. Une gamine et pourtant tu en sais plus que lui. Tu le trouves tellement ridicules, tellement insignifiant. La magie l'émerveille comme au premier jour. Ça t'exaspère. Il doit y avoir une erreur, il ne peut être ton père. C'est une abomination, une erreur, tu préférerais être la bâtarde d'un sang pur plutôt que sa fille à lui. Le mal-aise t'envahi, s'infiltre dans tes veines, te glace le sang. Ta mâchoire se crispe lorsque ton regard croise celui de ton reflet. Tes poings se serrent, tellement fort que tes ongles s'incrustent dans ta chaire. La douleur physique n'est rien à côté du mal qui te ronge. Les gouttes de sueur perle sur ton front. Ton sang bouillonne, il te brûle de l'intérieur. Foutu sang impure. Tu lui en veux, tu lui en veux tellement. Comment a-t-il pu avoir des enfants? Comment a-t-il pu commettre une telle faute? Comment a-t-il pu souillée la lignée de ta mère? Tu le hais, comme tu n'as jamais haïs auparavant. Il ne t'inspire que du dégoût et du mépris. La colère s'empare de ton être. Elle détruit tout sur ton passage, telle une vague destructrice. C'est la première fois que tu ressens quelques choses d'aussi puissant, d'aussi intense. C'est là, au plus profond de ton coeur, s'en est presque douloureux. Ton coeur bat la chamade, ton coeur bat à tout rompre, près à exploser d'une seconde à l'autre. Puis soudain, toute cette force éclate, telle un feu d'artifice qui résonne en toi. Au même instant, le miroir se brise violemment, les éclats volent à travers la pièce, sans te toucher. Tu ne t'es jamais aussi bien. Tellement bien que tu n'as pas entendus ta soeur entrer dans la pièce. Ses hurlements te semblent si lointain. Le souffle court, tu savoures cette sensation. Ta mère vient d'arriver. Elle te saisit par les épaules et te secoue, te sortant de cette bulle dans laquelle tu t'étais réfugiée. Les larmes ont envahi son regard, elle t'assène de mille et une questions, sans que tu ne comprennes. Ta soeur hurle toujours. Tu la cherches du regard. Tu ne comprends pas. Jusqu'à ce que ton regard se pose sur le corps de ton père, encerclée par un liquide écarlate. Sa respiration est saccadée, irrégulière. Sa main ensanglantée tient un morceau du miroir. Tu te mords l'intérieur de la lèvre. Oh, tu ne retiens pas des larmes... Non, tu dissimules ton sourire. Tu sais que tu es la cause de cette tragédie... Enfin, à tes yeux, cela n'a rien d'une tragédie. Ta vie prend un nouveau tournant, ta vie t'offre de nouvelles opportunités, de nouvelles saveurs. C'était inespéré. Ton coeur semble plus léger, débarrassé d'un poids qui te détruisait chaque jour un peu plus. Ce jour là, tu t'es promis de tout faire pour perpétuer la pureté des sangs. Tu tiens toujours tes promesses. Toujours.

(*)

Tu te contemples dans le miroir, tes doigts glissant sur le tissus de ta robe, épousant merveilleusement ton corps. Tu sens le regard de ta soeur poser sur toi. Tu roules des yeux, finissant par planter ton regard dans le sien, au travers de vos reflets respectifs. Elle est nerveuse, ses doigts se nouent et se dénouent continuellement alors qu'elle mordillait ses lèvres. Vous étiez très différente l'une de l'autre. Elle, elle est comme ta mère, elle ne croit pas réellement en la pureté des sangs, elle se protége d'une guerre qui la dépasse. Elle ne te comprend pas. Et toi, tu ne l'as comprends pas beaucoup plus. Il était loin le temps où vous aviez votre propre langage, où le reste du monde importait peu, tant que vous étiez ensemble. Tu es... Sûre? Evidemment. C'est la meilleure chose qui pouvait nous arriver. N'importe quelles filles seraient prêtes à tuer pour une place comme la nôtre. Tu détournes ton attention de ta soeur, glissant une main dans tes cheveux pour réajuster le diadème appartenant à la famille Nott depuis des générations. Il 'y avait qu'un seul diadème. Officiellement, il revenait à l'épouse du fils aîné. Officieusement, Asphodel avait incontestablement fait l'unanimité lorsqu'elle avait rencontré la famille Nott et s'était directement liée à la mère de son futur époux. Ta soeur avait hérité du diadème de votre mère. A tes yeux, il ne valait en rien celui que tu portais. Tu tournes les talons, faisant face à ta soeur. Si tu n'es pas certaine de ton choix, je peux toujours contenter les deux frères... Elle ouvre la bouche et la referme lorsque ton rire éclate dans la pièce. Tu crois que tu pourrais en tomber amoureuse? Enfin... Tu crois que l'amour peut venir plus tard. Tu ris à nouveau, haussant vaguement les épaules. Tu avances ta main et la glisses sur la joue de ta soeur avec douceur. Puis tu tapote délicatement sa peau blanchâtre, dans le fond de regard, il y a une lueur parfaitement méprisable. L'amour n'a rien avoir la dedans. Tu aimes prétendre que l'amour n'a aucune importance pour toi, mais au fond, tu attends énormément de ce mariage. Peut-être pas de l'amour, mais quelques choses qui y ressemble. Hades représente tout ce que tu as toujours voulu. Tu n'imaginais pas une seule seconde qu'un jour, un garçon de son rang puisse vouloir te prendre pour épouse et pourtant...

(*)

Tes doigts se glissent, fébriles, contre la plaie qui te coupe la lèvre inférieur. Tu grimaces douloureusement. Installée devant ta coiffeuse, tu prends délicatement la poudre, recouvrant ton visage pour faire disparaître les bleus provoqués par la fureur d'Hades. La vérité t'as éclaté en plein visage. Tu ne peux même pas lui en vouloir. Tu ne l'as jamais autant désirer qu'à cet instant. Cet homme puissant et viril, près à tout pour sauvegarder l'honneur des siens. Il est tout ce que tu as toujours désiré. Un frisson se parcours l'échine alors que tu revois sa main s'abattre sur toi pour te rouer de coup. Tu reposes la poudre au profit d'un tubes de rouge à lèvre, écarlate, pour que l'illusion soit parfaite. Tu l'appliques sur tes lèvres et reposes le tubes sur ta coiffeuse. Tu scrutes ton reflet. La haine que tu éprouves à ton égard te submerges. Voilà bien longtemps que tu n'avais pas ressentis un tel dégoût vis à vis de toi même. Tu peux difficilement te confronter à ton propre regard. Fière et droite, tu ne flanches pas, tu ne peux te le permettre. Tu ferras tout pour prouver à Hades que tu es exactement celle qui est faite pour lui. Tu donnerais tout pour lui offrir la descendance pure qu'il a toujours souhaité. Tout. Tu ne veux pas le perdre. Cette pensée te terrifie. Tes sentiments te terrifient. Il ne peut pas parlé. Parlé serait avouer qu'il s'est souillé, parler serait avouer qu'il a déshonoré les siens. Tu sais pertinemment qu'il serait capable de tout pour se venger de l'affront que tu lui as fais. Tu ne lui veux pourtant aucun mal, bien au contraire, tu rêverais pourvoir lui donner tout ce qu'il désir. Tu frissonnes, ton corps marquer par l'orgueil blessé de ton époux. Tu n'avais jamais vu une telle lueur dans son regard. Fulgurante, incandescente et terrifiante. Tellement désirable.