Lily Evans
‹ sent owls : 133 ‹ first log-in : 03/03/2013 | Sujet: There's no end, but a beginning | Lily Evans Dim 3 Mar - 16:15 | |
| Lily Evans In the dark times, you just do not forget to turn on the light∞ PASSEPORT DU SORCIER
◗ nom : Evans. Un nom qui ne rappelle pas les grandes familles de Sang-Pur, mais un nom dont je suis fière. ◗ prénom(s) : Lily, tout simplement Lily. ◗ surnom(s) : Je n'en ai pas vraiment, Lily est déjà un prénom assez court donc cela réduit considérablement le nombre de surnom que l'on pourrait me donner. Bon, d'accord, certains m'appelleront 'Lil', mais ils sont plutôt rares. Le plus souvent, quand on m'appelle par un surnom, c'est plus pour me taquiner, et celui que je déteste le plus, c'est bien 'Rouquine'. Et non, je vous arrête tout de suite, je n'ai pas honte d'être rousse, bien au contraire, j'aime beaucoup, mais pourquoi ce faire un malin plaisir à toujours le rappeler ? ◗ âge du personnage : J'ai vingt ans, qu'est-ce que j'aime dire ça ! Il est vrai que je les aie beaucoup attendus. Bon peut-être pas autant que ma majorité, mais la majorité comme dirait James, c'est la liberté. Je suis née le trente janvier 1960 au 'University College Hospital' à Bloomsbury, Londres, un hôpital moldu. Je suis née vers treize heures trente. Ma mère est restée seule durant tout le travail car mon père s'occupait de ma grande soeur, Pétunia. Il a tout de même assisté à l'accouchement, et fut le premier à m'embrasser. A la naissance, je pesais trois kilos et deux cents grammes, et mesurait quarante-huit centimètres. J'étais ce qu'ont peut appeler un beau bébé. ◗ nature du sang : Je suis de sang moldu et fière de l'être. ◗ affiliation : L'Ordre du phénix, mon camp comme dirait certains. J'y suis fidèle et dévouée. C'est la seule institution à laquelle je puisse encore croire en ce moment. J'y place tous mes espoirs. ◗ travail/occupation : Médicomage en formation Ste Mangouste. Je m'y sens utile, j'aime tout simplement aider les gens dans le besoin. Médicomage en ces temps troubles est une profession très recherchée. ◗ épouvantard : Mon épouvantard est plutôt commun, c'est Voldemort qui a prit le pouvoir ◗ patronus : Une biche, et pour vous avouez la vérité, je ne sais pas trop bien pourquoi. Cet animal m'a toujours fasciné de part sa pureté et son élégance. C'est un des seuls animaux auquel j'ai réellement confiance. Peut-être est-ce pour ça que mon patronus en a prit sa forme. ◗pêle mêle d'informations complémentaire: Il n'y a plus grand chose à dire, je me suis déjà bien étalée sur à peu près tout les sujets de ma vie privée, d'ailleurs, ça ne me ressemble pas trop, je me demande si quelqu'un n'aurait pas rajouter un petit quelque chose dans mon thé du matin. Sinon, tous les membres de ma famille sont des moldus, et je ne possède aucune ascendance magique dans mon arbre généalogique jusqu'à aussi loin que j'ai pu aller. Je n'ai pas eu d'animaux de compagnie dans mon enfance, mais à entendre certains de mes amis, je suis faîte pour en avoir. J'ai dormi avec un Teddy jusqu'à l'âge de huit ans. J'aime voyager, voir de nouvelles choses, découvrir de nouvelles cultures. J'ai réussi à cacher mes sentiments pour un garçon pendant près de six longues, très longues années, mais il faut dire qu'avant ça, il était comment dire PRÉTENTIEUX. On dit de moi que je suis une très bonne cuisinière. ∞ INTERVIEW POUR LA GAZETTE
Bonjour, je suis journaliste pour la gazette du sorcier, et je vais vous poser une série de question. Vous allez devoir être honnête car il va falloir y répondre comme si vous étiez sous l’emprise de veritaserum, alors s’il vous plait, jouez le jeu et c’est parti pour cette interview ! ◗ Vous ne vivez pas dans un trou perdu à ce que je sache alors laissez moi vous poser cette question qui me brûle les lèvres : que pensez vous de cette guerre ? Car oui, vous ne l’ignorez sans doute pas, nous sommes en guerre, on dit que les différents camps diffèrent sur leur position quant à la nature du sang. Donnez-nous donc votre avis sur cette guerre, et sur la façon dont elle vous touche (ou pas d’ailleurs) ? *
Qu'est-ce que je pense de cette guerre ? Mais il ne devrait même pas y avoir de guerre, pourquoi les sangs de moldu ou les sangs mêlés devraient se sentir inférieur aux sangs purs ? Nous n'avons rien à leur envier ! Maintenant qu'elle a débuté, je ne peux m'enlever de la tête que cette guerre est nécessaire, on ne peut pas nous obliger à nous taire et à faire comme-ci rien ne se passait dehors, comme-ci ces meurtres de résistants n'étaient rien ou comme-ci ces abominations qu'ils commetent sur des moldus n'étaient que de simples accidents car ils ne le sont pas ! Ils essayent de prendre le pouvoir, de contrôler le monde magique, de supprimer tout sang moldu qu'ils trouveront. On ne peut pas les laisser faire, et pour ça, on doit se battre, chacun de nous. Il n'y a pas de petite bataille, ni de Petite Guerre, encore moins de petite victoire alors sauvons ce que nous connaissons du monde magique. Ensemble, on pourrait le détruire, une bonne fois pour toutes. Cette guerre me touche, oui, bien entendu, mais pas seulement parce que ma famille est moldue, elle me touche tout particulièrement car en voulant propager les idéaux de leur maître, les Mangemorts touche à mes amis, aux gens que j'aime, et ça, je ne le permettrais pas, je me battrais jusqu'au bout, s'il le faut. ◗ Intéressant, intéressant, je note. Votre camp, comment l’avez-vous choisi ? Par conviction, par pression, ou bien c’est parce que vous n’en avez strictement rien à faire des autres ? Choisi ? Ce que j'ai fait n'est pas vraiment choisir, je savais depuis le début ce que je voulais et ne voulait pas...en tout cas dans les grandes lignes, et une chose était sûre, je ne voulais pas aider ces crétins de Mangemorts, d'aucune manière possible. Alors, je me rappelle avoir réfléchi très longtemps sur le fait de participer ou pas à cette guerre. James n'était pas trop pour, je le voyais bien que ça l'embêtait, il avait peur pour moi, et c'est sûr que ça me touchait, ça m'a touché.. Malheureusement, je ne suis pas comme ça, je ne peux pas rester à ne rien faire, ne pas agir pendant que des gens meurent dehors. Alors, j'ai décidé qu'il était temps pour moi aussi de rentrer dans cette guerre (et sachez bien que franchement, s'il avait eu une autre solution, je l'aurais prise car je n'aime pas les guerres). Je ne regrette pas mon choix, pas une seule seconde, mais il est vrai aussi, et il faut le souligner que chaque seconde j'en paie les conséquences, et croyez-moi sur parole celles-ci sont dures, très dures. Mais quand je vois leur progression, je me dis que je ne peux pas arrêter, pas maintenant. Cette guerre, je ne l'a fait pas pour moi, mais pour mes proches, ils méritent tellement mieux que ça. ◗ Ainsi, j’y vois maintenant plus clair, et je commence enfin à vous cerner. Ça a beau être la guerre, et quel que soit le camp dans lequel on se trouve on rêve tous d’un monde meilleur. Si vous devriez vivre d’espoir, comment aimeriez vous que soit votre vie dans dix ans ? Ma vie dans dix ans, je n'y ai pas vraiment pensé, en ce moment, c'est plus le présent et mon passé qui prime sur mon futur, peu importe s'il est beau ou tragique, j'essaye de ne pas y penser.. Dans dix ans, j'espère que cette guerre sera finie et que tout sera redevenu comme avant. Je serais mariée à James, on m'appellera Mrs Potter. Nous aurons une grande et belle maison, nous habiterons dans un quartier mi-moldu-mi-sorcier. Mes enfants auront aussi une éducation du monde non magique. Nous essayerons de les amener pendant les grandes vacances dans des lieux qui ne sont pas côtoyés par des sorciers pour qu'il en aient le plus l'habitude. Je serais devenue médicomage et mon mari sera devenu un grand auror, j'en suis sûre, on vivra heureux. Bien entendu, on continuera d'inviter les garçons à la maison car ça tient vraiment à coeur à James, les Mauraudeurs. Et qui c'est peut-être que je m'entendrais un peu mieux avec Sirius et que Dorcas et Remus se seront mis ensemble. En tout cas, pour le moment, tout cela n'est pas ma priorité. ∞ PASSÉ TROUBLE, AVENIR INCERTAIN
♦ Sept ans et demi ϟ Jardin des EvansAujourd'hui était une journée froide, particulièrement froide, elle ne ressemblait pas à celle que nous avions eue pendant tout le mois de janvier. Aujourd'hui, pour la première fois depuis un an, il neigeait. Nous étions le premier février et je regardais, par la fenêtre de la cuisine, la neige qui tombait flocons par flocons sur toute la petite ruelle où j'habitais. Elle recouvrait les toits des maisons d'un blanc manteau. La route était devenue un grand tapis blanc et aucune voiture ne se risquait plus à y passer. La circulation interrompue, la rue était devenue silencieuse, j'entendais simplement le bruit du vent qui chuchotait aux arbres des paroles dont je ne comprenais aucun mot. -Qu'est-ce que tu fais ? me demanda Pétunia en prenant un cookie tout frais sorti du four posé sur la table. Je décrochai alors mes yeux de ce magnifique spectacle, et regardai ma soeur en souriant. Pendant quelques instants aucune de nous ne réussit à prononcer un mot, jusqu'à ce que trop impatiente, la jolie blonde vienne se coller contre moi, les yeux hypnotisés par tant de blancheur. -C'est beau n'est-ce pas ...Toute cette neige ! Tunie hocha la tête, et après avoir fini la dernière bouchée de son petit-déjeuner, me prit par la main et m’emmena à l'extérieur. -Mais nous sommes encore en pyjama ! dis-je en regardant d'un air déçu nos tenues de combat. -Et alors, cela ne rendra qu'encore plus vrai ce rêve fou, allez Lily, tu aimes tellement ça, tu ne vas pas t'en priver pour un simple pyjama. J'ai besoin de toi pour faire le plus gros bonhomme de neige. La dernière remarque de Pétunia me fit rire sans même m'en apercevoir, et remontée à bloc, j'ouvris la porte pour affronter le froid qui m'attendait. À peine la porte d'entrée entrouverte, mon corps fut prise d'une sensation nouvelle, d'une sensation retrouvée, une sensation que j'avais perdue depuis près d'un an. La neige était pour moi, un remède, je l'adorais, elle me semblait tellement belle, tellement innocente, elle me dégageait une sensation de magie. Une sensation que je n'avais qu'en sa présence. Je fis un pas, puis un autre, et encore un, mes pieds s'enfonçaient à mesure que j'avançais. Cette neige fraîche, j'étais la première à y goûter, à mettre mes pieds dedans. Je souris, leva les bras au ciel et rigola. -Comment fais-tu pour braver si vite ce froid ? Tu n'as même pas de chaussettes ! J'entendis la petite voix de Pétunia qui n'avait pas dû bouger du perron tellement le froid était puissant. Je la trouvais douillette parfois. C'était elle qui m'avait convaincue de sortir dehors sans protection préalable. C'est ce que j'aimais chez ma sœur, elle avait trois grains de sagesse pour seulement un grain de folie. C'était mon parfait opposé. -Aller, ne fais pas ta poule mouillée, viens-tu... Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase qu'une boule de neige vient atterrir dans le dos de mon pyjama à présent trempé. Je haussais les épaules et me courbai en avant, ne m'attendant pas à cette attaque surprise, je touchai alors le tissu humide de mon pyjama et rattrapai quelques bouts de neige en route. Je pris alors une immense inspiration, me baissa en attrapant autant de neige que possible dans mes petites mains d'enfant. Derrière moi, Tunie devait avoir tout préparé, elle devait sûrement attendre que je riposte avec des boules prêtes à l'emploi. C'est ce que je fis. Je démarra un volte-face en envoyant aussi fort que je le pouvais, une boule qui vint se casser tout droit sur la tête de ma grande sœur qui eut du mal à rouvrir les yeux par la suite. Une longue bataille pleine de rire, d’onomatopée, et en fin de compte, de vengeance commençait maintenant. Une bataille de boule de neige, tout simplement. Deux petites filles qui s'amusaient ensemble, deux sœurs que rien ne pouvait séparer qui avaient trouvé un moyen de se divertir par un temps qui ne permettait pas de grandes escales. Tout cela, n'aurait pu être que banalité dans ce monde si rationnelle, mais un élément perturbateur, vint tout changer. J'avais tout changé. -Tiens prend ça, Lily, et ça ! Ahh, attends-tu vas voir ! rigola Pétunia en courant dans toute l'allée pour échapper à mes attaques. Quand elle ne fut plus à m'a porté, je décidai de faire une pause et m'assis par terre en attendant que ma sœur revienne. Je souriais en faisant des petits aller-retour dans la neige à l'aide de ma main gauche à cet instant inoccupée. Au loin, je l'ai vis, elle essayait de prendre de la neige, d'un parterre de fleurs voisin, qui n'avait pas encore fondu. Cela devait bien faire deux bonnes heures que nous étions sorties et j'étais sûre que notre retour ne ferait pas vraiment plaisir à nos parents qui dormaient encore à poings fermés. Enfin, quand elle réussit à obtenir une boule qu'elle trouvait satisfaisante , Tunie courra dans ma direction et m'envoya la précieuse que je m'étais résigné à recevoir en pleine tête. Mais quelques secondes à peine avant que celle-ci n’atterrisse sur mon visage, je remarquai une forme inhabituelle à l’intérieur. Quelque chose de gris, de volumineux, de rocheux. Soudain, ma respiration s'accéléra, cette pierre ne devait pas être là, je le savais. Pétunia l'avait peut-être pioché par inadvertance lorsqu'elle avait pris sa neige dans les plantations de fleurs du voisin, ou peut-être l'avait-elle placé-là, en croyant que ce n'était rien. J'avais peur, je ne voulais pas me la recevoir, non, je ne voulais pas, la peur avait prit place dans tout mon être, je tremblais, je décidai de fermer les yeux, impuissante. Bouger était impossible, c'était trop tard. Je fermai encore plus fort mes petits yeux et attendais l'impact. -Ahh ! J'ouvris les yeux, je regardais droit devant moi, tout semblait aller, je touchai d'une main tremblante mon visage, je n'étais pas blessée. Moi, non, mais Pétunia si. Une énorme ecchymose était apparue à l'endroit où la pierre avait tapé. Cette pierre que j'aurais dû me recevoir et qui enfaîte avait blessé ma sœur. Sans aucune explication, elle était retournée à son agresseur, sans aucune explication, Je l'avais renvoyée. Comme par magie. ღ ♦ Quinze ans ϟ Parc de PoudlardLes épreuves écrites des Buses venaient de se terminer et chaque élève essayait de faire le vide après les heures pour le moins compliquées qu'il venait de passer. Pour ne rien arranger, la chaleur était arrivée à un stade où si les baguettes avaient été autorisés chaque candidat se serait jeté un Aguamenti à la figure. Après que l'aval du professeur McGonnagall est était donné pour que nous puissions quitter nos places, je me dirigeai vers celle de Severus qui n'avait pas l'air de me voir. Je vérifiai avant de l'aborder que Mulciber et Avery étaient loin, heureusement c'était le cas, ça me laissait le champ libre pour pouvoir profiter quelques instants de mon meilleur ami avant de retomber dans la monotonie de la réalité. -Tu sais que les épreuves sont terminées, tu n'as plus besoin de te creuser les méninges. Le jeune homme aux longs cheveux noirs et au nez crochu sursauta et me fixa, visiblement gêné. -Excuse moi si je te dérange, je voulais juste profiter un peu de toi pendant que les deux toutous de derrière ne sont pas à tes basques. dis-je moitié riant moitié sérieuse. Severus jeta un coup d'œil aux Serpentard qui s'étaient déjà regroupé en bande et parlait fort en lançant à tout va des insanités qui ne faisaient rire qu'eux. Le jeune vert et argent se concentra de nouveau sur moi. -Ne t'excuse pas ma Lily, tu as eu raison, que veux-tu qu'on fasse, je suis tout à toi ! Ce qui était bien avec Severus, c'était que peu importe ce que l'on faisait, si je l'avais choisi, alors c'était la meilleure des choses pour lui. Il me laissait toujours diriger. Quand j'étais petite, je croyais que c'était par manque d'assurance mais plus le temps passe, plus je me dis qu'il fait simplement ça par gentillesse pour me faire plaisir. Je l'aimais, plus le temps passait et plus j'avais de sentiments à son égard : pas amoureux non, mais cela restait plus qu'une simple amitié... À mes yeux. Car ce qui rendait ce garçon devant moi si mystérieux n'était pas ses habits noirs, ni même son regard écorché, mais bel et bien sa capacité à ne pas montrer ses sentiments. Même si je le connaissais depuis déjà pas mal d'années, Severus restait un mystère complet pour moi, un mystère que j'avais plaisir à élucider. -J'opte pour le parc, vu la chaleur ici, on en a vraiment besoin ! Il sourit à ma proposition, j'étais contente, mais sa réaction était sans grande surprise. Il avait l'air apaisé, souriant, de bonne humeur, il était redevenu mon prince de sang-mêlé, celui dont je pouvais me vanter, peu importe les critiques de Dorcas ou encore de ce stupide Potter et sa bande à Merlinpinpin. Je ne laissai pas mon esprit dérivé sur cet imbu de sa personne et commençai à avancer. Mais il fallait qu'il fût déjà trop tard, que le mal était déjà fait. -Qu'est-ce que tu fais Lily-Jolie ? Décidément, je n'avais vraiment pas de chance, et puis ce surnom me sortait par la baguette, ne pouvait-il pas arrêter ne serait-ce qu'un jour ? -Je sors ça ne se voit pas Potter, mais s'il le faut, je peux te faire un dessin. Et d'ailleurs en parlant de sortir, tu devrais essayer, ça te ferait sûrement du bien. Répondis-je agacer. -Je sortirais seulement si tu sors avec moi Lily-Jolie. Je soupirai, levant les sourcils au ciel, décidément, non, je n'avais pas de chance, mais au moins Severus n'était pas embêté. C'était bien ma seule récompense. -Le seul moment où je sortirais avec toi Potter, ce sera pour te montrer la porte de sortie de cette école ! Je m'éloignai du groupe tandis que les garçons partaient tranquillement en direction du parc. Le parc où se trouvait Severus. Je m'assis sur une table, fatiguée de tout ça tandis qu'une nouvelle personne vient à ma rencontre. Il m'avait fallu bien un quart d'heure pour réussir à me libérer, mais enfin, j'étais dehors. J'inspirai de grandes bouffées d'air frais pendant que le soleil tapait à plein feu. Seule une petite brise d'air vint chatouiller mon visage en sueur. Je souris. Mon attention se porta tout d'abord aux premières années qui riant à plein poumons couraient en lançant à leurs camarades des petits sortilèges d'eau. De l'autre côté, je reconnaissais quelques septièmes années de Poufsouffle, adossés contre un mur, certains parlaient avec vivacité tandis que d'autres semblaient pris dans leur lecture. Je cherchai partout, aucune trace de mon ami. Soudain, je le vis, pas directement, mais ça ne pouvait être que lui. Un attroupement inquiétant autour d'un arbre m'avait fait venir la puce à l'oreille. Je m'approchai alors en trombe. Potter encore lui ! Encore contre Severus, ils étaient toujours plusieurs, et lui était seul... Ce n'était pas vraiment digne d'un Gryffondor. -Qui veux que je déshabille Servillus ? fit un James amusé. -Potter, arrête immédiatement, descend-le ! Tout de suite ! Criais-je les poings serrés. Je regardais mon ami, essayant de ce débattre vainement pour descendre plus vite de sa prison. Potter s’exécuta sous les exclamations déçues des élèves qui étaient venus l'accompagner. Severus tomba alors telle une masse par terre, dans un grand fracas, qui fit exploser de rire tout le petit comité présent. Pour ma part, son geste n'avait fait qu'accroître ma colère et je comptais bien prendre une revanche. Nous allions prendre une revanche. Je m'approcha, anxieuse, de Serverus, m'assurant que tout allait bien, l'aidant à ce relever. Mais ce ne fut pas mon meilleur ami que je trouva à terre, non, ce n'était pas celui que j'avais aider, celui pour lequel je me serais battue jusqu'à la fin. Non, ce n'était que la pâle imitation d'un Serpentard. Il me regarda d'un air méprisant. -Je n'ai pas besoin de ton aide, sang de bourbe.
ღ ♦ Dix-sept ans ϟ Salle commune des Gryffondor, PoudlardIl avait changé, cela était indéniable, peut-être même trop. Je le regardais marcher d'un pas lent mais assuré. Non, il lui restait ce petit air prétentieux, sur de lui, mais ça ne me dérangeait plus, en tout cas, moins qu'avant. Il était devenu quelqu'un de plus mature, de plus agréable. J'avais déjà noté quelques changements dans sa manière d'être, à la fin de notre sixième année, mais l'été lui avait été encore plus profitable. En fin de compte, Potter n'était pas si mal que ça. Tranquillement, nous arrivâmes au portrait de la Grosse Dame, il était dix heures et demi et nous venions de finir notre ronde. L'année scolaire avait maintenant bien commencé et même si mes débuts de Préfet-en-Chef à ses côtés avaient été compliqués, tout cela avait bien changé et ce fut même avec plaisir que je le retrouvais pour nos tâches quotidiennes. Pendant que la Grosse Dame nous montrait ses habituels -et horribles- prodiges musicaux et que le borgne agressif hurla de la faire taire, je regarda mon congénère, bien trop fixement à mon goût. Mais nous étions seuls, je pouvais donc me permettre certaines petites choses. Enfin, le passage s'ouvrit et la Grosse Dame disparut en râlant. James me pria de passer. La salle était vide, ils devaient déjà tous être au lit. Je souri à cette remarque, j'étais donc seule avec lui. Merlin, le chat au pelage noir de James se redressa en miaulant visiblement content de me voir. Il gambada vers moi, et vint se frotter entre mes jambes. Amusée, je le pris dans mes bras et lui caressa affectueusement un endroit qu'il affectionnait particulièrement : juste derrière les oreilles. Il ronronna instinctivement. - Je n'arrive pas à croire qu'il soit si gentil et affectueux avec toi... Moi, dès que j'essaie une approche, je termine avec la main charcutée ! Un sourire apparut au coin de ma bouche à cette vision, et continua à chouchouter ce pauvre chat qui avait dû être maltraité par les caresses non rassurées de James. Je regarda la grande horloge magique qui trônait sur uns des murs en pierre de la grande salle. Elle affichait onze heures, il était l'heure pour moi d'aller me coucher si je comptais réussir mes ASPICS, surtout que j'étais exténuée. - Bon, je vais devoir y aller, Merlin. J'avais essayé de prévenir une réaction trop explosive de la part du chat, mais j'échoua car quand il toucha à nouveau le sol, celui-ci essaya tant bien que mal de revenir dans mes bras. James me souhaita bonne nuit, de ce surnom que je commençais petit à petit à apprécier. Je le regardais alors un instant, silencieuse. Il me plaisait, c'était certain, et nous étions seuls, il avait tellement changé..peut-être en valait-il le coup à présent. - James ? -Oui ? -Approche Le garçon ne put s'empêcher de hausser un sourcil voyant mon sourire espiègle, je voulais le tester, voir jusqu'où il était possible d'aller avec lui, mais en même temps, je cachais une grande peur, une crainte que mon geste ne soit pas désiré de son côté. Il avança intrigué, ce qui redoubla mon envie de continuer, c'était le bon moment. -Ça ne va pas, Lily ? -Approche. Celui-ci s’exécuta de nouveau, ses questions ce transformant peu à peu en inquiétudes. De mon côté, j'essayai de ne rien laisser paraître, je voulais voir sa tête, voir sa surprise quand je l'aurais fait. Nous étions maintenant à quelques centimètres l'un de l'autre, je le regardais fixement, ce sourire taquin ne lâchait plus mon visage. -Lily, tu vas m'expli... Il arrêta de parler au contact de mes lèvres. Tout s'arrêta, il n'eut plus un bruit, plus un son, même Merlin s'était tût devant cet exploit magique. Tandis qu'à l'extérieur tout ralentissait, en moi, tout s'accélérait, ma respiration devient rapide, puis très rapide, je me contrôla même pour ne pas trembler. Les papillons dans mon estomac étaient là comme pour me prouver la véracité de mes sentiments. Cet instant fut gravé dans mon esprit à jamais. Ses lèvres avaient un goût de sucre, mélangé au citron, mon pêché-mignon. Il était incapable de parler, abasourdi, j'en profita pour l'admirer pendant quelques secondes avant de lui souhaiter à mon tour une agréable nuit et de monter d'un pas lent les marches qui menaient au dortoir des filles. Quand je fus arrivée à l'étage, j'entendis simplement un léger « Par Merlin... Lily... ». Avant de fermer en souriant la porte du dortoir. Une chose était sûre ce soir : j'étais irrévocablement amoureuse de James Potter.
ღ ♦ Vingt ans ϟ Quelque part dans le monde magique Les crimes allaient à tout-vas dans le monde magique, autant sorciers de sang-pur que de sang-mêlé ou encore de sang de moldu en passant par les animaux magiques tel que les centaures ou encore les elfes de maisons, personne n'était épargné. Tout le monde participait de gré ou de force à cette guerre qui ne semblait avoir aucune issue favorable. Dans ce désastre vivant, j'essayai de me raccrocher à quelque chose : L'Ordre. Dumbledore était la seule personne qui avait le pouvoir de maintenir une résistance efficace maintenant que le ministère était tombé aux mains de Vous-Savez-Qui. Chaque jour, je me battais, autant pour ma propre vie que pour celle de mes proches. J'étais directement touchée par tout ça, j'avais peur, extrêmement peur, tous les jours, à chaque heure, à chaque seconde. Mais je restais forte, je ne le montrais pas, je ne le pouvais pas. Pour tout ceux qui ce battait aussi pour moi. Pour les sangs de moldu. ∞ MOLDU Y ES-TU ?
◗ pseudo / prénom : Némo'◗ âge : Fifteen years old ◗ avatar : Karen Gillan note/commentaire Très beau forum, qui a énormément de potentiel.
SOURCES
◗ Gif 'début de présentation' Karen Gillan Tumblr ◗ Gif '7 ans et demi...' Lemon.Incest (Bazzart) ◗ Gif 'Quinze ans...' Lemon.Incest (Bazzart) Gif 'Dix-sept ans...' Lemon.Incest (Bazzart)
Dernière édition par Lily Evans le Mar 5 Mar - 0:11, édité 27 fois |
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