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 you know my heart by heart ‹ dorius

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Dorcas M. Meadowes

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Dorcas M. Meadowes

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MessageSujet: you know my heart by heart ‹ dorius   you know my heart by heart  ‹ dorius Icon_minitimeVen 13 Sep - 19:44

Doe venait de passer une assez affreuse journée. Plus l’échéance des sélections pour l’équipe d’Angleterre de quidditch approchait, plus elle passait du temps à s’entrainer, plus elle s’enfermait dans ses vestiaires a essayé de se convaincre qu’elle pouvait y arriver, et surtout : moins elle consacrait de temps à l’ordre du Phénix, et moins de temps elle consacrait à sa vie sociale personnelle. Elle se perdait dans ses entrainements, et la perspective d’un échec la faisait se remettre en cause comme jamais. Elle avait beau être passé pour Gryffindor – elle avait des moments où son courage lui faisait défaut, un moment où elle n’avait plus confiance en elle, un moment où elle avait vraiment besoin de quelqu’un. Impossible d’aller voir Lily, celle-ci lui avait parlé d’une fameuse soirée avec James ce soir même, ces deux-là étaient occupés avec leur mariage, et cette perspective réjouissait Dorcas même si elle était septique sur cet acte, ses parents n’étaient pas un exemple en matière de couple qui dure, ce qui faisait qu’elle avait tendance à ne pas croire au mariage. Ses parents avaient divorcé après trois enfants, et elle n’avait que rarement vu sa mère depuis, et voyait une seule chose : le mariage avait transformé leur amour en haine pure et simple. Elle avait déjà dit à Lily que se marier n’était pas l’unique moyen de prouver que l’on s’aime, Lily avait alors ajouté « Oui, bien sûr il y a les enfants qui peuvent le prouver aussi », ça Doe avait eut du mal à répondre, elle savait tout juste s’occuper d’elle parfois, alors elle ne s’imaginait pas l’ombre d’une seconde avec des enfants, qui voudrait mettre au monde un enfant dans un monde pareil. Doe avait tendance a diaboliser le monde dans lequel elle se trouvait – elle s’enfonçait dans le travail, sa passion, le quidditch, elle en délaissait sa vie, et parfois quand elle rentrait chez elle, elle se retrouvait seule.

Elle avait tendance à agir parfois de façon stupide quand il s’agissait de son cœur, et surtout quand son cœur impliquait Sirius Black dans l’équation. C’était une histoire assez compliquée entre eux deux, des années à se passer l’un à côté de l’autre sans même se remarqué, peut-être parce que Doe était petite brune, loin d’être une grande jeune fille à la taille d’une mannequin, mais surtout parce qu’elle était timide. Puis les choses avaient commencé à changer : ils avaient fini par sortir ensemble.  L’histoire était compliquée, ils avaient rompu une première fois parce que Doe était persuadée de ne pas arriver à gérer travail, ordre du phénix et histoire de cœur, puis d’autres fois parce qu’il refusait de lui dire qu’il l’aimait alors qu’elle l’avait fait, et d’autres raisons aussi stupides les unes que les autres. Elle n’était plus avec lui – mais ça ne l’empêchait pas d’agir de façon stupide, loin de là, la preuve vivante : elle était devant sa porte, elle frappait, mais ça ne répondait pas. Elle esquissa une moue boudeuse. Tant pis, se dit-elle alors, elle savait que ce n’était pas une bonne idée de venir le voir, c’était… jouer avec le feu, avec ses sentiments, et vendre son âme au diable. Elle haussa les  épaules, et se retourna alors prête à transplaner – le quartier était sorcier donc cela ne pouvait pas paraitre suspect que quelqu’un disparaisse comme ça, comme par magie. Elle croisa ses bras un peu frustrée et resta immobile, une poignée de seconde en voyant ce qui arrivait dans sa direction : Sirius. Elle aurait pu être folle de joie, prétendre qu’elle était là pour une raison bidon, mais ce n’est pas ce qui lui traversa l’esprit, pas le moins du monde. Il était couvert de sang, et visiblement mal en point : « Oh mon… » Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle se précipita alors vers lui, et dit alors, angoissée, et visiblement stressée : « Par Merlin tu es blessé ! Sirius il faut aller à Ste Mangouste, faire quelque chose ! » Elle mentirait si elle disait qu’elle ne ressentait rien pour lui, elle était morte d’inquiétude, et avait l’impression que son cœur allait exploser.
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Sirius Black

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MessageSujet: Re: you know my heart by heart ‹ dorius   you know my heart by heart  ‹ dorius Icon_minitimeVen 13 Sep - 20:15

Plaqué contre un mur de l'immeuble où tu résidais, tu respirais avec tant de difficulté et tes membres te faisaient tellement souffrir que tu n'eus aucun doute sur des éventuelles blessures. Peu désireux de les examiner immédiatement, tu préférais partir d'ici avant que quelqu'un ne te voit et ne s’inquiètes. Tu avais agis de façon inconsciente et dangereuse quand tu avais assisté au début d'une attaque de mangemorts contre une personne sans doute d'ascendance moldue et que tu n'avais pas pu t'empêcher d'intervenir. Malheureusement pour toi, les mangemorts connaissaient désormais ton visage et associaient immédiatement ton nom à celui de traître à son sang. Tu avais pu les conduire hors de portée de la pauvre sorcière déjà un peu amochée, sans doute en étant une cible plus importante. Toujours est-il que si tu avais réussi à paralysé un des deux-trois mangemorts à ta poursuite, les deux autres avaient réussi à t'atteindre quelques fois. Ton orgueil était tout aussi amoché par conséquence. Tu avais réussi à en sortir vivant grâce au voisinage, qui, alerté par le bruit et les cris, commençait à s'intéresser de trop près à ce qui se passait. Hors les mangemorts ne pouvaient pas se permettre de se faire découvrir voire être inférieurs face à un groupe de sorciers. Avec tout ce qu'ils commettaient comme crimes, si certains sorciers pouvaient préférer se cacher et éviter tout problème, d'autres avaient perdu des proches et n'hésiteraient pas à intervenir en cas de besoin. Un risque qu'ils ne pouvaient apparemment pas se permettre d'avoir. Tu avais heureusement pu jeter un sort d'immobilisation à l'un des deux qui t'avait blessé. Partant aussitôt après eux, tu avais atterri avec difficulté dans ta rue.

Presque assommé par la douleur, tu pouvais très bien aller à Sainte-Mangouste, mais en jetant un bref regard à tes blessures, tu ne remarquas rien de vraiment grave. Tu étais entier, et mis à part ta mâchoire douloureuse, ton manteau déchiré au niveau de ton épaule entaillée et quelques autres blessures moins graves, tout allait à peu près bien. Comptant prendre une bonne douche et abuser des potions anti-douleurs distribuées par l'Ordre au cas-où, tu mis pas mal de temps à gravir les escaliers. Prenant au moins plusieurs minutes au bout d'une ou deux marches de montées. Tu pouvais transplanner mais ce n'était pas ton meilleur jour et tu savais bien que si tu le faisais, tu ne pourrais pas être assez éveillé et alerte pour continuer à garder le contrôle. Une fois rendu à ton étage, tu t'appuyas un instant contre la rambarde et commençais à faire quelques pas quand tu l'aperçus. Dorcas. Tu avais toujours eu des relations conflictuelles avec la gent féminine, à commencer par ta mère, mais Dorcas était à part. Votre relation n'était pas simple, mais il y en avait-il vraiment ? Conscient que ton apparence actuelle ne devait pas plaider en ta faveur pour la convaincre de partir pour arrêter de te maudire de ne pas lui dire en paroles ton amour et d'arrêter de sentir ton coeur se serrer, tu eues à peine le temps d'ouvrir la bouche - douloureuse - que sa voix s'éleva déjà. « Oh mon… » Dieu ? Oui, tout à fait. Tu priais déjà tous les dieux existants selon toutes les religions du moment que ta douleur s'amenuise. Mais apparemment, soit ils n'étaient pas réels, soit tu avais cumulé trop de pêchés pour voir ton voeu exaucé. Titubant de façon grotesque à tes yeux vers la porte de ton appartement, tu glissas ta main dans ta poche pour en ressortir la clef. La respiration coupée, tu eus quelques secondes de vertige quand tu entendis la voix de Dorcas s'élever à nouveau. « Par Merlin tu es blessé ! Sirius il faut aller à Ste Mangouste, faire quelque chose ! » s'exclamait-elle. Elle était morte d'inquiétude et cela te fit à la fois plaisir et de la peine. Glissant la clef dans la poignée en passant près d'elle, tu l'ouvris en t'y mettant à plusieurs fois et tu te retournas vers Dorcas pour la rassurer. « Du calme Meadowes. Je vais bien. Pas besoin d'aller à Sainte-Mangouste et d'en faire tout un chaudron. » répliquas-tu, visiblement amusé de voir que la jeune femme ne savait plus quoi faire en voyant ton sang couler. « Et puis-je savoir ce que tu fais ici de toute façon ? » lui demandas-tu, espérant faire assez diversion pour qu'elle décide de partir.
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Dorcas M. Meadowes

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MessageSujet: Re: you know my heart by heart ‹ dorius   you know my heart by heart  ‹ dorius Icon_minitimeVen 13 Sep - 20:49

Que faisait-elle ici ? Si seulement elle le savait, elle avait eu envie de le voir, elle s’était dit en cours de route au moins une bonne centaine de fois que c’était la pire idée qu’elle ait pu avoir, mais elle avait eu comme une sorte de sensation : il fallait qu’elle vienne. Le destin, le cours des choses, elle ne savait pas ce que cela pouvait être, elle avait juste eut envie de venir, et peut être que finalement elle avait bien eu raison. Les véritables raisons de sa présence étaient plutôt simple dans le fond : elle avait besoin de lui, de le voir, d’être avec lui. C’était d’une simplicité enfantine, sauf que lorsque l’on est adulte, tout ce qui parait simple quand on est un enfant se complique terriblement à cause de l’orgueil, et des préjugés. On se complique la vie pour si peu – juste parce qu’on à part de dire la vérité parfois. Elle se retrouvait là, alors que peut être elle aurait préféré qu’il ne la voit pas ici, à l’attendre, à espérer de le voir. Pourtant, ils étaient bien là, l’un face à l’autre, face aux conséquences de leurs actes, et face à la réalité acerbe de la guerre dans laquelle le monde des sorciers était plongé. Elle eut l’impression d’avoir retenu sa respiration en le voyant débarqué ainsi, aussi mal en point. C’était dans ces moments là qu’elle se rendait compte qu’elle avait des sentiments pour lui, et que l’idée de le perdre, d’être loin de lui lui faisait du mal, mais elle n’avait pas envie de l’admettre. Il passa près d’elle sans d’abord lui adresser la parole puis il chercha ses clefs pour ouvrir sa porte. Elle fut à la fois soulagée, et… angoissée en entendant sa voix pour la première fois depuis un moment : « Du calme Meadowes. Je vais bien. Pas besoin d'aller à Sainte-Mangouste et d'en faire tout un chaudron. »  Quand il l’appelait « Meadowes », elle ne savait pas si elle devait bien le prendre, ou si à chaque fois ça devait lui fendre le cœur devant cette façon impersonnelle de l’appeler. Elle aurait voulu répliquer d’avantage, dire quelque chose, mais il enchaina avec la question à laquelle elle n’avait pas du tout envie de répondre :  « Et puis-je savoir ce que tu fais ici de toute façon ? » Elle resta interdite une demi-seconde, le temps d’essayer de reprendre ses esprits. Doe était une jeune femme pleine de ressources, mais cette fois elle n’eut pas d’autres solutions que de détourner la conversation. Elle était morte d’inquiétude et parvenait très mal à le dissimuler, elle était une mauvaise dissimulatrice, et encore une plus mauvaise menteuse. « Non, pas la peine d’en faire un chaudron. Tu es blessé, incapable de tenir debout, avec une démarche pire que celle d’un crétin ivre, pissant le sang, et tu as une mine d’un déterré souffrant le martyr. » dit-elle tout d’abord très calmement, mais avec une pointe d’ironie, avant d’ajouter, plutôt… avant de s’exclamer : « Bien sûr tout va bien ! » Elle ajouta en haussant le ton encore une fois : « Je suis parfaitement CALME ! » Elle recroisa ses bras sur sa poitrine, signe qu’elle était parfaitement… énervée, angoissée, stressée. Ce geste avait une grande signification chez Doe, cela signifiait qu’elle n’était pas forcément très à l’aise, en croisant les bras elle se refermait sur le monde extérieur, chose qu’elle avait fait pendant des années.  « Et… je passais par là. » dit-elle en relevant la tête et en le regardant, essayant d’être parfaitement naturelle. Mais Doe était une mauvaise menteuse, petite elle n’avait jamais réussi à accuser ses frères d’avoir piquer les chocogrenouille, d’avoir cassé le vase centenaire de sa grand-mère, jamais, elle était trop honnête. Quand elle mentait, elle essayait d’être naturelle, mais c’était sur joué, et surtout, elle avait cette fâcheuse tendance à ne plus savoir quoi faire de ses mains, et de ses pieds, les bougeant incessamment les deux. « J’ai un… ami qui habite dans le coin. C’est tout, je passais par… là. » Elle mentait comme une gamine de six ans parfois, puis elle ajouta nerveusement « Puisque tu vas bien, même si tu te vide de ton sang, débrouille toi. »
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Sirius Black

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MessageSujet: Re: you know my heart by heart ‹ dorius   you know my heart by heart  ‹ dorius Icon_minitimeDim 15 Sep - 20:04

La voir ici, devant ton appartement était une chose à la fois douce et amère. Tu étais ravi qu'elle soit là après tout ce temps sans vous voir, mais cela te rappelait aussi par la même occasion à quel point votre relation était chaotique. Certes basée sur de réels sentiments, mais désespérément vouée à l'échec. Était-ce l'Ordre du Phénix, son métier ou ton incapacité à déclarer à voix haute ton amour pour elle qui étaient les causes de cela ? Tu n'en étais pas vraiment sûr, et au fond, Dorcas non plus. Tout ce que tu dont tu pouvais être sur, c'est qu'à chaque essai, cela finissait toujours de la même façon et qu'étrangement, tu l'aimais toujours sans jamais faiblir. Tu le savais depuis des années maintenant, mais tu n'arrivais pas à le lui prouver en faisant une chose simple que beaucoup arriveraient à faire sans ciller. Tu n'avais jamais prononcé ces trois mots, étrangers à tes yeux. Ta famille n'était pas démonstrative et tu aurais préféré t'arracher la langue plutôt que de le leur dire. Ou peut-être à Regulus si votre relation ne s'était pas dégradée au fil du temps .. Hormis ces trois personnes qui auraient du être les premières à l'entendre de ta bouche, il n'y avait personne. Jamais tu n'avais dis cela à une fille, et avec tes amis, c'était tout simplement un fait évident que vous teniez les uns aux autres au point de ressentir une sorte d'amitié intense et solide. Le dire n'avait eu aucun intérêt jusqu'à présent .. Comment une chose enfantine pouvait tourner en un véritable calvaire ? Responsable de plusieurs disputes et d'une gêne interminable entre toi et Dorcas, qui vous minait petit à petit. Comment alors qu'en temps de guerre, des gens meurent et que l'avenir ne paraît pas favorable, peut-on se focaliser sur ce seul problème, bien dérisoire comparé à bien des choses ? Toutes ces questions, tu te les posais jour après jour, nuit après nuit, essayant de te vider l'esprit de toutes les façons possibles. Mais cela revenait. Indubitablement. Dorcas était comme dans tous tes souvenirs. Examinant de façon discrète chaque parcelle de son visage que tu gravais une fois de plus dans ton esprit, tu ne pus arrêter de faire semblant d'aller bien une minute de plus quand ton épaule te lança. Maugréant comme pas possible, tu la massas lentement avec la main de ton autre bras et stoppas immédiatement ton geste quand la voix furibonde de la jeune femme s'éleva. « Non, pas la peine d’en faire un chaudron. Tu es blessé, incapable de tenir debout, avec une démarche pire que celle d’un crétin ivre, pissant le sang, et tu as une mine d’un déterré souffrant le martyr. » Immobile voire stupéfait pendant quelques secondes, un léger rire te secoua, réveillant des douleurs au niveau du buste. Préférant arrêter cette activité douloureuse, tu pris de nombreuses respirations avant de lui répondre. « Tu m'as déjà vu en crétin ivre. Le sang n'est qu'un autre petit détail. Et je n'ai pas la mine d'un déterré souffrant le martyr ! Tu m'insultes, je suis bien plus beau. » murmuras-tu à mi-mots, conscient que chaque respiration est une épreuve en soit. Rêvant de te retrouver seul et te dormir d'une traite après une bonne douche, les cris de Dorcas te sortent immédiatement de tes rêvasseries. Tu savais qu'elle mentait. Non seulement elle venait d'ironiser un de tes propos, mais elle n'était absolument pas calme et lui faire cet effet en étant blessé te faisait plutôt sourire. La suite ne le fit que s'agrandir sur ton visage. Elle venait de croiser les bras. Signe distinctif chez elle qu'elle mentait ou qu'elle allait mentir. Signe qu'elle était stressée voire énervée. Un signe que tu avais appris à reconnaître depuis le temps déjà. « Et... je passais par là. » répliqua-t-elle à ta question. Conclusion : elle venait bien te voir toi. Ce n'était ni un hasard, ni un signe du destin. Dorcas Meadowes s'était bien pointée devant la porte de ton appartement dans l'unique but de te voir, et non de passer par là. Son excuse de l'ami qui habitait dans le même coin te fit même rire. L'observant par-dessus tes cils, tu posas précautionneusement ton épaule contre la chambranle de la porte. « Toujours aussi bonne menteuse en tous cas, Meadowes. » fis-tu remarquer de façon totalement innocente à tes yeux. En réalité, c'était bien du sarcasme ponctué d'ironie et de ton sourire narquois. Visiblement piquée au vif, elle semblait perdre patience et ne tarda pas à exploser devant tes yeux rieurs. « Puisque tu vas bien, même si tu te vides de ton sang, débrouille toi. » répliqua-t-elle en faisant signe qu'elle allait partir. Légèrement inquiet quoique toujours amusé, tu réussis à attraper une de ses mains en laissant échapper un cri de douleur. N'y faisant pas attention, tu la regardas directement dans les yeux. « Désolé Dorcas. Je sais que tu t'inquiètes pour moi. Seulement ça .. ça reste pénible de voir tout ce que je manque à cause de cette foutue incapacité à dire .. » commenças-tu avant de te rendre compte que déballer tes sentiments devant le pas de ta porte à Dorcas après la journée que tu avais eu et la douleur persistante n'était pas forcément une bonne idée en soit. Lâchant sa main et reculant légèrement, tu baissas les yeux au sol, peiné. « Enfin tu sais .. »
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Dorcas M. Meadowes

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MessageSujet: Re: you know my heart by heart ‹ dorius   you know my heart by heart  ‹ dorius Icon_minitimeDim 15 Sep - 21:54

Etre là, pour lui. Oui, elle était bien venu juste pour lui, pour essayer de parler avec lui, juste pour le voir. La vérité était qu’elle était dingue de lui, et qu’elle avait bien du mal à l’admettre car cela lui faisait plus de mal, car elle avait des sentiments pour lui, sans pouvoir être avec lui. Leur relation était complètement cahotique, Doe en avait conscience, d’ailleurs son père lui-même disait ne rien y comprendre et qu’il commençait à trouver cela… merdique – pour reprendre ses termes. Elle était assez proche de son père pour pouvoir discuter de ce genre de chose avec lui, sans approfondir réellement la discussion, car son père était la personne de qui elle était le plus proche dans sa famille. Les années avait creusé un fossé entre elle et Lydia, mais aussi avec Jonhas, tous avaient changé. L’aînée était mangemorte, et le dernier fervent du ministère, les repas de famille avaient même fini par disparaitre. Sa vie sociale était parfois chaotique, heureusement qu’il y avait Lily, et aussi Remus, mais également Marlene et Mary, ses amis sur qui elle pouvait compter, car il fallait bien un peu de stabilité dans ce chaos de sentiments. « Tu m'as déjà vu en crétin ivre. Le sang n'est qu'un autre petit détail. Et je n'ai pas la mine d'un déterré souffrant le martyr ! Tu m'insultes, je suis bien plus beau. » Oh ça oui, elle l’avait déjà vu ivre, et à vrai dire, ce n’était pas le meilleur souvenir qu’elle ait de lui. La jeune femme avait toujours trouvé que l’alcool faisait des hommes des abrutis de bas étages encore plus incapable d’aligner deux mots et dont l’attitude frisait celle d’un gougeat. Elle leva les yeux au ciel quant à sa remarque sur le fait qu’il était beau, elle ne préférait pas relevé, ayant peur de faire une… erreur de langage qui pourrait la trahir, elle qui était « venue voir quelqu’un dans le coin, un ami », oui, elle avait espoir que sa couverture fonctionne, même si elle avait des doutes. D’ailleurs, elle fut percée à jour sur ses capacités de mensonges tandis qu’il s’appuyait contre l’encadrement de la porte : « Toujours aussi bonne menteuse en tous cas, Meadowes. » Elle poussa un soupire, et eut un petit rire ironique avant d’ajouter : « Certains d’entre nous sont honnêtes, seulement certains. » Doe était du genre à être rapidement piquée au vif, il ne lui en fallait pas beaucoup pour qu’elle devienne rouge pivoine, et explose. Sirius avait tendance à lui faire cet effet parfois avec ses petites remarques ironiques et arrogantes, il pouvait la faire sortir de ses gonds en moins de deux.  Cette fois, elle était sur le départ, il ne changerait jamais, il refusait son aide d’une certaine manière. Pourtant, elle était inquiète pour lui, de la même manière qu’il avait été inquiet pour elle, sauf que contrairement à lui, elle avait accepté de se faire soigner par un médicomage à Ste Mangouste, au moins elle avait mis sa fierté de côté. Elle fut surprise, et sursauta légèrement quand il attrapa sa main, et son cœur se serra doucement, pire quand il laissa échapper un petit cri de douleur. Il plongea son regard dans le sien, clouant Doe sur place – alors qu’elle voulait partir, elle savait bien que c’était lui qui la retenait ici. « Désolé Dorcas. Je sais que tu t'inquiètes pour moi. Seulement ça .. ça reste pénible de voir tout ce que je manque à cause de cette foutue incapacité à dire .. » Il était incapable de répondre aux sentiments qu’avait déjà exprimé la jeune femme, plus d’une fois. Ce n’était pas compliquée pour elle de le dire, elle parlait avec son cœur et elle avait toujours parlé avec son cœur, bien sur sa famille n’était pas très expansive, mais Doe avait alors développé sa sensibilité, et avait choisi de ne pas perpétuer le schéma familiale où personne ne dis à personne que l’on s’aime, elle en avait assez de ces non-dits, et de ses sentiments avoués de façon tacite. Elle le regardait alors, à chaque fois qu’il était incapable de le lui dire, de lui en parler, son cœur se serrait, puis commençait à se briser, encore un peu plus. Et si c’était à cause d’elle ? Peut-être ne l’aimait-il simplement pas. Cette idée l’attristait et la jeune femme finissait par se remettre en cause elle-même. Elle n’avait pas eu de mouvement de recul, sa main toujours dans la sienne lui remontait le moral, mais en même temps… non. Il lâcha alors sa main, cela eut pour effet de lui serrer le cœur une fois encore, et cela fut pire quand il fit un pas en arrière, et ajouta en baissant les yeux : « Enfin tu sais .. » Non, justement, elle ne savait pas. Elle ne savait pas si il pouvait partager ses sentiments, si elle se faisait des illusions. « Je me suis faite à cette idée. » dit-elle finalement d’un ton plutôt tranchant, à l’idée qu’elle n’aurait jamais la réponse et qu’elle ne pourrait pas construire quoi que ce soit avec quelqu’un qui ne pourrait pas faire le point sur ses sentiments. Elle recroisa les bras sur sa poitrine, signe ferme de renfermement chez la sorcière, « Faite à l’idée de ce que l’on va manquer. » dit-elle en poussant un soupire. Elle ajouta à mi-voix : « Je suis fatiguée de… » Elle baissa la tête, et passa une main sur son visage, « Je devrais peut être arrêté de m’inquiéter pour toi, aller de l’avant. » elle avait beau le dire à haute voix pour essayer de s’en convaincre cela lui paraissait si dur… Elle  respira la bouche ouverte, comme pour se calmer avant de dire : « Je te laisse alors, mais tu devrais voir quelqu’un, au moins Lily, elle devrait pouvoir arranger ça. » Elle s’inquiétait pour lui, vraiment, elle n’avait pas envie de le laisser comme ça, blessé, mais c’était peut être la meilleure solution, pour eux.
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