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 afternoon for quidditch ‹ remus and dorcas

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Dorcas M. Meadowes

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Dorcas M. Meadowes

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MessageSujet: afternoon for quidditch ‹ remus and dorcas   afternoon for quidditch ‹ remus and dorcas Icon_minitimeSam 14 Sep - 21:14


dorcas⊹ remus
Les après-midi, elle pouvait les passer en compagnie de Lily quand celle-ci ne travaillait pas, ou parfois elle allait les passer avec Remus dans la boutique de quidditch où il était désormais vendeur sur le chemin de traverse. Bien sûr, il lui arrivait d’avoir entrainement l’après-midi, mais pas tout le temps – parfois l’entrainement débutait vers le cinq heures du matin, et se terminait aux alentours de midi, ce qui laissait libre une énorme partie de la journée. Quand elle sortait de l’entrainement, elle avait souvent les cheveux détachés et un peu emmêlé. Suite à sa douche, ses ravissantes mèches brunes assez longues se mettaient à boucler et lui donnait des jolis cheveux ondulés. Doe n’était pas comme certaines sorcières à se soucier sans cesse de son apparence, bien au contraire elle était une jeune femme assez simple mais toujours avec goût. Après être passée chez elle déposé son sac d’entrainement, elle s’était changé et avait quitté ses vêtements d’entrainement pour finalement enfiler une tenue au hasard – un pull noir à manche longue, et une jupe rouge, Doe adoptait souvent la simplicité, comme souvent.

Elle se fraya un passage dans le chaudron baveur et bien que nous étions en pleine journée, celui-ci était plein à craquer. Il y avait des sorciers partout, et Doe savait de sources sûres que l’endroit avait tendance à être plutôt mal famée ces derniers temps. D’ailleurs, elle y avait aperçu Dorian son cousin la semaine dernière au cours de ce qui avait ressemblé à une sorte de réunion. Elle y passa vite fait, se frayant un chemin entre un demi géant, deux gobelins bien pressé de se rendre à Gringotts et deux autres sorciers peu commode. Elle faisait figure de « crevette » dans ce monde, pourtant Doe était loin d’être sans défense et docile parfois, elle faisait une redoutable combattante, tant avec une baguette que sur un balai. Le passage vers le chemin de traverse ouvert, elle suivit une famille de sorcier qui s’y rendait et se mêla une fois encore à la foule. Ce n’était pas la foule des grands jours, ce n’était rien en comparaison du mois d’août où les sorciers et leur famille qui allaient se rendre à Poudlard investissait les lieux pour faire les courses, voulant se munir d’une baguette, d’un chaudron, et parfois même d’un animal de compagnie. Doe avait souvent aimé venir faire ses courses avec son père, son frère, et sa sœur aînée. Elle pouvait se perdre dans les rayons de Fleury et Bott, mais également regarder avec envie les derniers équipements de quidditch, elle qui n’avait pas osé montrer ses talents à l’équipe de gryffindor avant sa septième année – sans cela, elle n’en serait pas là aujourd’hui. Fleury et Bott ne l’intéressait plus autant qu’avant, en revanche, il lui arrivait encore de passer des heures dans le magasin de quidditch, mais pas forcément pour les mêmes raisons. Elle poussa la porte en faisant alors tinter la sonnette avec un sourire sur les lèvres. Remus travaillait ici, bien sûr ce n’était sans doute pas le travail dont il rêvait mais la vie qu’on leur avait promis à la sortie de Poudlard semblait quelque peu erronée. « Y’a quelqu’un ? » demanda-t-elle d’une voix de plutôt bonne humeur. Doe se forçait à être de bonne humeur le plus souvent possible dans les circonstances actuelles. Quand elle aperçut Remus derrière son comptoir elle s’approche tout sourire et leva sa main en montrant un sachet, mais pas n’importe quoi, un sachet de cookies qu’elle avait acheté juste avant  de venir. Des cookies en version sorciers, autrement dit la meme chose que les cookies moldus, mais… les mêmes.  « Une envie de cookies ? » dit-elle avec malice. Elle s’appuya alors sur le comptoir avant de poser le sachet, et dit alors en regardant le magasin vide, et le chemin de traverse si peu fréquenté : « C’est de pire en pire. » La guerre faisait du mal, tout le monde avait peur, les gens n’osaient parfois plus sortir de chez eux.
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Remus Lupin

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Remus Lupin

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MessageSujet: Re: afternoon for quidditch ‹ remus and dorcas   afternoon for quidditch ‹ remus and dorcas Icon_minitimeDim 15 Sep - 16:18

“I can write the saddest poem of all tonight.
I loved her, and sometimes she loved me too.”

Pablo Neruda

Un gémissement s'échappe d'entre les lèvres de Remus qui se réveille sous la chaleur du soleil qui, à peine apparu dans le ciel matinal, vient frotter et caresser son visage au travers de la fenêtre cassée de la Cabane Hurlante. Mentalement, il se met à remercier Dumbledore, en plus d'avoir créer une sorte de bâtisse quoi qu'un peu délabrée pour lui, pour lui permettre d'avoir une scolarité normale avec d'autres gens de son âge, d'avoir pensé à mettre dans cette même cabane – car on ne peut pas dire qu'il s'agisse réellement d'une maison, bien qu'elle soit tout de même plus grande qu'une cabane standard, une sorte d'entre-deux avec un minimum de confort, littéralement – un lit, confortable quoi qu'un peu sale avec le temps, pour lui permettre de ne pas se réveiller face contre terre après une transformation douloureuse, qu'il s'agisse du passage de l'homme au loup, ou du loup à l'homme. Car la transformation, en plus d'être d'une douleur quasi insoutenable physiquement, a également un gros potentiel blessant quant à la douleur mentale qu'elle provoque sur la personne qui la subit. Alors qu'il se redresse sur ses coudes, enfoncés dans le matelas déglingué qui commence à prendre la poussière et dont les ressorts grincent sous son poids, une grimace vient se dessiner sur le visage de Remus, réveillant la douleur de certaines marques qu'il garde sur celui-ci – dont la plus ancienne qui, malgré les quatorze années qui se sont écoulées depuis, reste toujours aussi visible à son grand damne. Quatorze années. Cent soixante-huit pleines lunes, et autant de transformations qui s'en sont suivies, laissant à chaque fois un peu plus de marques sur lui, et toujours sur le plan aussi bien physique que mental. On a eut beau lui répéter que ça n'est pas ça qui le désigne en tant que personne, qui fait de lui l'homme qu'il devient de jour en jour, il n'empêche qu'il a toujours eu du mal à croire en la véracité de ces propos. C'est James, c'est Sirius, c'est Peter, et bien souvent aussi Lily qui lui sortent cette vérité – car au fond, même si lui n'en est plus très sûr à force de se l'entendre rabâcher à longueur de journée, c'est bel et bien une vérité, tout ça, ce qu'ils affirment – et peut-être, selon lui, qu'ils ne la clament que parce que justement, ils sont ses amis. Ses plus proches amis, même. Ceux avec qui il a grandit, dès le début, dès son arrivée à Poudlard. Ceux là même qui l'ont aidé à forger cette personne qu'il devient. Si Remus est, aujourd'hui, celui qu'il est, c'est grâce à eux avant d'être grâce à d'autres, ou bien même grâce à lui même. Un soupir s'échappe d'entre ses lèvres tandis qu'il tend, un peu difficilement, son bras pour saisir la bouteille à côté du matelas. Il la porte à sa bouteille, manque de tout recracher en toussant, mais se force à avaler avant de saisir celle qui contient de l'eau, posée juste à côté. « Saleté de Poussos », qu'il se retient de pester dans un nouveau soupir, alors qu'il se redresse totalement pour finalement se lever. À peine quelques heures après, suite à un passage express chez lui pour se changer, se nettoyer, et soigner les marques provoquées durant la nuit par son état lycanthrope, Remus assure le poste de vendeur qui lui a été confié, à la base comme simple travail durant l'été qui s'est finalement éternisé jusqu'à maintenant. Les pieds sur le comptoir de la boutique, un livre entre les mains et ses lunettes sur le nez, il tourne les pages, sans vraiment les lire, jetant par moment un regard par dessus celles-ci pour guetter les allées et venues au Chaudron Baveur, là où Alice travaille, à la demande de Frank. Mais, évidemment, jamais rien à signaler. Tout est trop vide, le tintement de la cloche de la boutique ne résonne que par moment. Et les clients, eux, jamais ne restent bien longtemps : un simple tour pour regarder le matériel qu'ils proposent, pour rêver l'espace d'un instant d'avoir le tout dernier balais entre leurs mains, et ils repartent dans un soupir, ne saluant qu'à peine Remus, songeur, qui n'aspire qu'à une chose, la fin de cette guerre. À déambuler entre les souvenirs de ces soupirs qui pèsent sur la boutique, à passer ses journées le nez plongé dans ses livres, à guetter du coin de l'oeil le Chaudron Baveur puis le jeu d'échec posé dans l'un des tiroirs, Remus commence à s'énerver. À vouloir un peu plus, peut-être. À attendre des gens qu'ils viennent lui poser des questions sur les derniers balais et tous les équipements qui vont avec. Ces mêmes gens qui, au mois d'août, pullulaient dans le magasin, intéressés par chacun des articles, pesant le pour et le contre sous le regard quémandeur de leurs enfants par rapport aux affaires de vol qu'ils apporteront, cette année encore, à Poudlard. Et la moindre idée de ce temps révolu – aussi bien le mois d'août que Poudlard – lui arrache un petit soupir las. Il voudrait autre chose, Remus. Autre chose que cette boutique dont il reste l'unique vendeur, car payer deux sorciers pour lire ne serait logique, et que l'autre a préféré partir pour tenter de trouver une nouvelle place ailleurs – ce qui fut un véritable échec, par ailleurs. Remus, lui, voudrait être de l'autre côté. Non pas celui des parents, pas tout de suite, pas maintenant. Mais celui de ceux qui planifient la rentrée, qui préparent leurs cours, qui enseignent. Ceux qui assurent la continuité à Poudlard, le transfert des informations et du savoir. Mais quelle folie ce serait, un loup dans l'équipe enseignante. Et, au fond de lui, il sait que Dumbledore le sait. Alors, un nouveau soupir vient légèrement briser le silence pesant, dérangé par l'unique bruit des pages qui se tournent, de ce livre qu'il a déjà lu encore et encore. Ce même silence qui, quelques minutes plus tard, se trouve de nouveau malmené, sans que ce soit Remus qui en soit la source. La cloche tinte, le loup tend l'oreille, aux aguets. Il se redresse légèrement, alors que se dessine sur ses lèvres encore closes un sourire, lorsque la voix, La voix lui parvient aux oreilles. Comme poussé par ses pieds, il se relève, fait un signe de main à l'intention de Dorcas, avant de dire doucement : « Je suis là, oui. » Mais elle le sait, elle le sait bien car déjà elle se rapproche de lui avec son joli sourire, et ses boucles qui semblent flotter autour de son visage. Dorcas, c'est cette fille qui, bien malgré lui, lui fait porter un regard sur sa personne tout autre. Il ne regarderait pas deux filles de la même façon, encore moins de celle dont il la regarde, elle, et qui est susceptible de le trahir, de la même façon que le ferait cette sorte de maladresse qui semble prendre le contrôle de son corps à chaque fois qu'elle rentre dans la pièce où il se tient. Mais pourtant, qu'importe le regard ou la maladresse, Remus sourit. Et ce même sourire laisse bientôt place à un léger rire, lorsqu'elle brandit fièrement son sachet. À vrai dire, il n'a jamais réellement apprécier à proprement parlé les cookies. Pourtant, quand elle lui en apporte, il ne peut s'empêcher de leur trouver un goût un peu.. spécial. Le goût du partage avec elle. Ce genre de goût qu'il préférerait ne plus sentir, tant il a l'impression d'être la mauvaise personne dans ce trio qui se forme bien malgré lui autour de sa personne, de celle de Dorcas et de celle de Sirius. Un trio un peu amer, de mauvais goût et qui, pourtant, ne peut être réellement éviter. Mais Remus n'en dit rien, encore une fois. Il se contente de sourire de nouveau, et d'acquiescer. « C'est une excellente idée, je meurs de faim. J'ai pas eu le temps de déjeuner. » Sans prêter la moindre attention à son livre qui s'écroule sur le sol, emportant avec lui la pile de ceux qu'il s'est préparé pour les journées à venir, il s'appuie sur le comptoir pour la détailler en silence, avant de détourner son regard pour fixer ses mains liées, posées sur le bois. Remus soupire, acquiesce. « James a entendu Dumbledore, hier. D'après lui, ça n'est pas près de s'arranger. » Tête baissée, il remonte ses mains qui viennent doucement masser sa nuque, dans laquelle les vestiges de la nuit passée se sont réfugier, à son plus grand malheur, avant de relever de nouveau la tête et de planter son regard dans le sien. « Encore, tu as de la chance, car au final tu fais ce que tu voulais. Je t'envie un peu, sur ce point. J'aimerais bien être ailleurs, pas ici, moi aussi. » Pas de développement superflu. Il sait qu'elle voit ce qu'il veut dire. De son index, il replace rapidement ses lunettes pour cacher la plaie qui n'a pas encore disparue et qui trône sur son nez, avant de prendre un cookie et de le mordre dans un petit sourire.

J'ai trouvé ça, ça m'a fait rire.:
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Dorcas M. Meadowes

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Dorcas M. Meadowes

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MessageSujet: Re: afternoon for quidditch ‹ remus and dorcas   afternoon for quidditch ‹ remus and dorcas Icon_minitimeDim 15 Sep - 21:20

Les cookies étaient une chose dont la sorcière s’était goinfrée pendant toute sa scolarité avec Lily Evans, sa meilleure amie. Pour être franche avant de rencontrée cette petite née moldu dans le dortoir de gryffindor, la petite brune n’avait aucune idée de ce que pouvait bien être un cookie. Lors de leur première soirée, tandis que le chat de Doe s’était lové entre la brune et la rousse occupée à discuter sur un lit, la petite Lily avait sorti de sa valise des cookies maison que sa mère avait préparé pour le voyage, mais celle-ci n’y avait presque pas touché, et l’addiction de Doe pour ces derniers avait alors pris de l’ampleur avec les années. Elle ne raffolait pas particulièrement de ces biscuits depuis la fin de Poudlard, parfois elle avait impression qu’ils avaient une saveur amère, comme celle de ses années d’insouciance qu’elle avait maintenant perdue. Elle était bien loin la petite Dorcas brune qui se cachait derrière ses épais cheveux avec une mèche presque toujours devant ses yeux. Aujourd’hui, parfois elle avait l’impression de ne pas connaitre cette combattante de l’Ordre du phénix qui fonçait tête baissée durant les missions. Ils avaient tous changé, la vie, la guerre, cela avait changé tout le monde, et la vie était parfois rude avec les gens. Remus était une personne qui n’avait été épargné et sa condition de loup garou n’arrangeait rien pour lui, c’était déjà beau qu’il ait un travail, même si ce n’était pas celui dont il rêvait. « C'est une excellente idée, je meurs de faim. J'ai pas eu le temps de déjeuner. » Dit-il alors en faisant tomber un livre puis finalement une pile tout entière sur le sol.  Remus lisait beaucoup, mais quand on est dans le commerce, il faut se préparer à des longues après-midi sans client, surtout dans la conjecture actuelle, les gens avaient peur de sortir. Si ça ne tenait qu’à elle, Doe resterait chez elle cloitrée, mais elle se disait que si elle cédait à la peur, alors elle ne serait qu’une victime de cette guerre. Elle se baissa alors pour ramasser les livres près d’elle, et les poser précautionneusement sur le comptoir, bien empilé. Elle dit alors avec une pointe d’humour : « Aurais-tu une faim de loup ? » Faire de l’humour était une chose que l’on peut se permettre avec des gens que l’on apprécie, et avec qui on se sent bien. Doe se sentait bien avec Remus, assez pour pouvoir faire une petite allusion à son problème lors des nuits de pleine lune, d’ailleurs si elle était là aujourd’hui ce n’était pas un hasard du calendrier, elle faisait en sorte de lui rendre visite au moins chaque lendemain de pleine lune, pour le moral, et car elle espérait que ça lui faisait du bien, que ça lui changeait les idées. Elle commença à ouvrir le sachet de cookies, amenant une délicieuse odeur de chocolat. Puis Remus ajouta à propos du fait qu’il y avait peu de monde, après tout c’était la guerre, même si le ministère refusait encore de réellement l’admettre : « James a entendu Dumbledore, hier. D'après lui, ça n'est pas près de s'arranger. » Dumbledore était un homme sage. Doe poussa un soupire, elle ne pouvait qu’être d’accord avec cela, la guerre faisait du mal à tout le monde. Elle-même évitait de trop fréquenter les commerces, surtout pas les bars, elle ne voulait pas s’attirer des ennuis, elle n’avait pas envie de finir en première page de la Gazette du sorcier en tant que Victime, elle ne voulait y figurer que pour un exploit sportif. Elle jeta un coup d’œil à Remus qui semblait faire les frais de sa nuit de pleine lune. Elle n’avait jamais vraiment osé lui demandé quels étaient les effets secondaires du lendemain car en parler n’était pas une chose facile, et courante, on pouvait plaisanter sur la faim de loup, mais en parler réellement, c’était une autre histoire. Il releva la tête pour la regarder, elle lui adressa un sourire dont elle seule avait le secret, quand il ajouta alors : « Encore, tu as de la chance, car au final tu fais ce que tu voulais. Je t'envie un peu, sur ce point. J'aimerais bien être ailleurs, pas ici, moi aussi. » C’était vrai, Doe faisait exactement ce qu’elle avait envie de faire, elle poursuivait son rêve et le touchait du doigt. Bientôt, elle pourrait participer aux sélections pour l’équipe d’Angleterre et participer aux Mondiaux de Quidditch, cela l’angoissait un peu d’ailleurs. Elle savait que Remus n’avait pas envie d’être vendeur, mais sa condition de loup garou lui fermait tellement de porte, et les gens avaient tendance à en avoir peur et à tous les prendre pour de véritable monstre, même sous leur forme humaine. Doe savait que Remus n’avait rien d’un monstre, sauf les jours de pleine Lune où il s’oubliait complètement, où il oubliait ceux qu’il pouvait aimer, et ce qui le rendait humain. Doe dit alors avec calme, « Le jour viendra où tu auras exactement ce que tu veux – la vie que tu veux. Il faut juste le temps de changer les mentalités, les gens, mais un jour tu auras ce que tu mérites Remus, je suis certaine de cela. » Doe était une jeune femme profondément gentille, et sincère aussi. Elle était une très mauvaise menteuse, et avait un cœur de gryffindor, elle avait de la loyauté, du courage, mais aussi ds la gentillesse. Lily disait que Doe ne pourrait pas faire de mal à une mouche, mais aller donc dire ça au mangemort qui s’est retrouvé avec un sortilège en pleine poitrine il y a deux semaines de cela, ou encore à l’autre poursuivre des Canons De Chudley à qui elle a filé un coup de coude lors du dernier match qui a manqué de le faire tomber de son balai. Douce, gentille, jusqu’à ce qu’on s’en prenne à ses idéaux, mais surtout aux siens. Ses amis étaient devenus sa famille, c’était en leur nom qu’elle combattait pour l’ordre, mais son équipe aussi était devenue sa famille, mais dans une moindre mesure.  « On a la vie que l’on construit, si tu veux réellement quelque chose, tu l’auras. » ajouta-t-elle en attrapant un cookie. Elle n’était pas nécessairement sûre de ce qu’elle disait. Toute sa vie, elle avait voulu une famille unie mais elle avait deux parents divorcés prêt à s’égorgée, une grande sœur avec qui elle ne s’entendait plus car elle faisait partie des mangemorts, et un petit frère qui ne voulait rien entendre de l’ordre du phénix. Doe aurait rêvé d’avoir une vie stable à dix neuf ans, elle avait cru qu’à sa sortie de Poudlard, tout serait facile, ses relations avec les autres, mais elle s’en était rendue à une conclusion, même à l’âge adulte, les relations de cœur sont toujours chaotique. « Rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur ! » dit-elle en riant. Elle était une incroyable optimiste, une jeune femme pleine de vie, elle venait de citer un célèbre conte de fée, Peter Pan, parfois elle aussi aurait rêvé de ne pas grandir. Elle regarda Remus dans les yeux avant de croquer à pleine dents dans son cookie. Elle remarqua qu’il avait une plaie qu’il s’efforçait de cacher avec ses lunettes, les nuits de pleines lunes devaient être sacrément violente. 
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