“ one day baby we'll be old so think of all the stories that we could have told. ”

Depuis qu’elle avait appris de la bouche même – et de la tête – de sa mère qu'elle était fiancée, Alexys n’était plus obsedée que par une idée : savoir avec qui elle était apparemment destinée à passer le reste de sa vie. Car sa mère ne le lui avait pas dis, elle lui avait même demandé de ne rien dire et de garder le secret jusqu'à ce qu’ils soient officiellement présenté. Donc elle ne le connaissait même pas ! Alexys se demandait ce qui était le pire : devoir se marier avec un autre sang-pur que Adriel – car cette idée lui avait en effet traversé l’esprit – ou de ne même pas connaître ce sorcier. La jeune sorcière était persuadée que la cause qu’elle défendait en compagnie des autres mangemorts était la bonne cause, la plus juste pour eux tous. Ils ne faisaient que respecter les lois les plus élémentaires de la nature en remettant les serviteurs a leurs justes places mais devoir arranger ces mariages pour garder son sang-pur… Ca la dérangeait, vraiment. En même temps elle avait conscience que les sangs-mêlés étaient des abominations, comme ses deux horribles demi-sœurs. Des sortes d’hybrides monstrueux dont on ne savait que faire. Pas tout à fait moldu mais pas tout à fait sorciers non plus. Mais qu’étaient-ils alors ? Comment devait-elle se comporter avec eux ? Depuis son entrée à Poudlard elle avait décidé de ne pas leur être hostiles, ils constituaient une grande partie de ses camarades à Serpentard puisqu’aucuns né-moldus n’y étaient acceptés, Salazar s’en retournerait probablement dans sa tombe si un être aussi répugnant étudiait sous sa bannière. Elle ne les méprisaient donc pas, elle les tolérait. Tout juste. La jeune femme se rendit alors compte qu’elle était perdue dans ses pensées depuis cinq bonnes minutes, des papiers de sa mère entre les mains. Elle secoua alors doucement la tête et soupira en s’asseyant dans l’immense chaise de bureau de Mrs Bulstrode qui était partie au ministère pour une mission apparemment importante. Elle jeta encore un œil aux papiers qui s’étalaient devant elle, en réalité la jeune Bulstrode cherchait une lettre ou une sorte de contrat où son nom serait mentionné afin qu’elle sache enfin avec qui elle allait passer le reste de sa vie. Elle remua quelques papiers quand, enfin, son nom lui sauta aux yeux. La sorcière tira la lettre du tas et la parcouru du regard. Rien de très important. C’était son père qui demandait où en étaient les progrès de la jeune femme en légilimancie. La réponse de sa mère n’était pas dans les lettres, elle imaginait qu’elle lui avait surement répondu qu’Alexys en avait désormais finit avec l’apprentissage et ce de manière assez retentissante. A chaque fois qu’Alexys se trouvait en compagnie de sa mère elle tentait de pénétrer son esprit pour y trouver la réponse à sa question mais la sorcière était une assez bonne occlumens que pour la repousser. Elle punissait alors sévèrement sa fille pour avoir osé s’incruster dans sa tête. Alexys se tordit nerveusement le poignet en se remémorant la brulure qui y figurait encore la veille suite à un sortilège de défense de sa mère. Et encore, ce n’était qu’une partie de la punition, le reste n’avait rien de physique, sa mère lui avait tout enseigné sur la douleur psychologique et comment l’infliger, le fait est qu’elle était bien plus douée que sa fille en la matière et que celle-ci ne cessait de craindre la prochaine offensive. Du coup, Alexys s’étaient résolue à arrêter de chercher la réponse dans la tête de sa mère et s’était mise à la chercher dans son bureau. Lorsque quelqu’un sonna elle fut prise d’un élan de panique et d’un coup de baguette magique envoya tous les papiers se ranger exactement comme ils l’étaient avant qu’elle n’entre, elle se dépêcha ensuite de sortir de la pièce et se rendit dans le hall où l’efle de maison avait ouvert à Adriel. La jeune sorcière se retint de lui sauter au coup, elle voulait tellement pourtant lui parler de ce qui la tourmentait mais elle n’en avait pas la force, pas encore. « Laisse-nous. » Fit-elle d’une voix glaciale à l’efle qui transplana alors dans une autre pièce de la maison après s’être incliné si bas que son long nez s’était écrasé sur le sol. Alexys posa son regard sur Adriel, il semblait perturbé et elle se demandait ce qui pouvait bien l’amener à venir chez elle alors qu’elle n’avait eu de cesse de le repousser ces derniers temps. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Demanda-t-elle en se dirigeant vers le petit salon, Adriel sur ses talons. Elle ouvrit la porte et l’invita a entrer avant de la refermer derrière eux.