| | | The road to excess leads to the palace of wisdom. ღ Azrïel |  |
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 |  Sujet: The road to excess leads to the palace of wisdom. ღ Azrïel  Jeu 7 Mar - 1:22 | |
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Azrïel & Madjulinah
To alcohol…the cause of, and solution to, all life’s problems.. Une soirée comme toutes les autres s'annonçait. Madjulinah se préparait tranquillement pour une nouvelle nuit de travail. Sortie de la douche, elle s'habilla rapidement avec les vêtements les plus près et d'un coup de baguette, un séchoir à cheveux ce mit en marche, il ne lui restait plus qu'à appliquer quelques touches de maquillage sombre, comme elle le faisait toujours. La jeune femme était seule dans le manoir familial et elle se dépêchait de se préparer afin de pouvoir sortir sans croiser personne. Sa sœur jumelle assistait présentement à un cours du soir à l'université libre, endroit où elle passait la majorité de son père, les aînés de la famille travaillait encore et elle ignorait où sa mère se trouvait présentement, ce qui n'était pas une mauvaise chose. Cette dernière semblait avoir oublié son dernier projet de mariage entre July' et le fils d'un couple d'amis de la famille, mais le silence de sa mère à ce sujet n'était guerre rassurant aux yeux de la rouquine. Une fois ses cheveux complètement séchés, elle les démêla et fit glisser un bandeau afin de les retenir vers l'arrière. Elle ne prenait jamais beaucoup de temps pour se préparer, les clients qu'elle servait se fichait bien de sa coiffure. Aussitôt fait, elle transplana en direction du quartier d'affaire, bien heureuse de ne pas avoir à trouver une nouvelle histoire a raconter à sa famille sur la raison de sa sortie.
Une fois la foule dépassée, la petite ruelle sur laquelle se trouvait la bâtisse défraîchit se dessinait devant elle. La taverne était extrêmement tranquille à cette heure, il faut dire que le commerce n'était jamais comble. Madjulinah pouvait apercevoir quelques clients qui s'étaient endormis sur leur table, rien d'inhabituel sachant qu'à chaque soir, les mêmes clients venaient boire jusqu'à en perdre conscience. Plusieurs d'entre eux étaient présents depuis l'ouverture et arrivait sans même avoir dégrisé de la veille. La jeune femme n'avait aucun problème avec eux, elle qui travaillait pour justement éviter de se retrouver à leur place. Elle était devenue habituée d'avoir un emploi peu reluisant et adorait ça, elle pouvait faire assez d'argent tout en s'amusant. Les clients étaient plus généreux que dans les restaurants chics, il faut dire qu'ils étaient également beaucoup plus ivres. Elle ne pouvait plus se passer de cet endroit, quand elle entrait dans la taverne, elle avait l'impression d'oublier qu'elle était Ivy Madjulinah Travers, de laisser sa vraie vie hors de l'endroit et d'être personne, une simple barmaid sans histoire dans un endroit ou la seule chose que lui demandait les clients étaient de leur servir de l'alcool et de faire semblant de leur porter attention. La jeune femme se dirigea derrière le bar et en même temps un habitué de la place venait la rejoindre. « Maddy ! » Elle détestait lorsque les clients lui donnaient des surnoms, mais quand cela signifiait de l'alcool gratuit, elle devenait beaucoup plus tolérante. Son client brandissait deux doigts dans les airs ce qui lui confirmait qu'elle avait bien fait. Elle prépara deux verres de whisky et bu celui qui lui était destiné d’un trait après avoir prit le temps de la cogné contre celui de son client. L'homme, satisfait, reparti en direction de son ami qui l'attendait un peu plus loin. La place commençait de plus en plus à grouiller de client.
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| | Sujet: Re: The road to excess leads to the palace of wisdom. ღ Azrïel Jeu 7 Mar - 11:49 | |
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Azrïel & Madjulinah
Ainsi je lève mon verre à la cause de tous nos maux.. Une nouvelle explosion, moindre toutefois, qui l’oblige à reculer vivement de la fiole d’où s’échappe désormais une fumée rouge-noire. Un nouvel échec, bien qu’il n’est plus très loin de la réussite en toute vérité. Un soupir, alors qu’il s’en retourne finalement pour ouvrir la fenêtre la plus proche, évacuant ainsi l’odeur nauséabonde tout autant que la fumée qui s’épaissit de secondes en secondes. Cette nouvelle expérience est de loin la pire de toutes celles qu’il a put créer à ce jour, quand bien même les explications du parchemin sont correctement respectées, l’obligeant d’ailleurs à reconsidérer ce dernier : sans doute existe t’il un autre moyen de récupérer correctement les ingrédients sans risquer d’abîmer ces derniers ou d’en perdre la moitié. Car là se situe l’erreur. L’échéance du ministère s’achèvera d’ici moins d’une semaine, travail confié aux meilleurs d’entre eux… Ce soir n’est certainement pas le bon soir pour travailler, voilà tout. Mais la pensée n’a pas encore fait son chemin que la porte de la cave s’ouvre dans un grincement, alors que l’odeur musquée et infernale de son paternel s’y engouffre avant lui. Instinctivement, sa nuque se baisse, mais le regard demeure fixement ancré sur son visage ravagé par celui du loup. Mi-homme, mi-animal. Voilà ce qu’est devenu son père, trop sauvage pour se considérer humain hors des nuits de pleine lune. Sa dentition pointue en effraie plus d’un, quand à son visage quelque peu difforme mais encore reconnaissable… n’en parlons pas. Parfois, sa forme humaine reprend le dessus, d’autres fois… Il est inutile d’y songer. Son rire rauque, semblable à un jappement de chien, de loup, qu’importe le canidé, envahie la pièce, lui intimant de se redresser totalement. « Encore une de tes expériences foireuses ? » Un signe de tête positif, alors qu’il retire son tablier en peau de dragon, matériau plus que résistant contre les ratés, pour mieux l’accrocher dans un coin. « Et pour le compte de qui ? De ces crétins du ministère ? » Il ne cache pas son dégoût, l’Alpha n’a jamais aimé les humains, faibles créatures ne méritant nullement leur intérêt. D’un côté, Azrïel ne cache pas qu’il partage son point de vue, de l’autre… « Ils paient bien, c’est amplement suffisant. » Là s’arrête son arrangement avec le département pour lequel il travaille officieusement. Il leur fournit ce dont ils ont besoin, et en retour, eux paient grassement, suffisamment pour que le Bolverk puisse régler le loyer de son appartement à Londres, lorsqu’il ne vient pas se perdre dans cette chaumière de bois perdue au fin fond de l’Ecosse, parmi tant d’autres. C’est ici que diffère son point de vue avec son paternel. Lui se contenterait d’une vie sauvage au fin fond de la forêt si la nature le lui permettait, alors que son fils aime mieux vivre aussi bien dans la civilisation que dans les bois. Finalement, le voilà qui extirpe d’une poche de son pantalon son paquet de cigarettes, glissant une de ses geôlières entre ses lèvres, l’allumant par la même occasion. La chose n’est pas nocive, et jamais ne voudrai risquer son aptitude à courir longuement sous les effets néfastes des cigarettes sorcières. Les sorcières sont bien plus intéressantes, autant niveau goût que santé. Pourtant, son geste arrache un grognement au chef de la meute, dont il attend bientôt le reproche. « Pire qu’un humain. » La remarque l’amuse, lui extirpe un éclat ironique, avant qu’il n’avance de quelques pas, se rapprochant de l’homme qui inspire la peur à tous, sauf à lui. « C’est parce que je n’ai pas oublié que j’étais à moitié humain que je ferai un bien meilleur alpha que toi. » La réplique est sèche, venimeuse, et teinté d’une vérité. Pourtant, il ne défie pas encore son paternel pour prendre sa place, alors qu’il avance vers la sortie, non sans laisser son épaule frapper contre la sienne, signe que la peur qu’il peut inspirer n’est pas dans ses gènes, qu’il est bien son digne fils certainement.
Sans plus s’occuper de la présence de son père, il grimpe les escaliers, attrapant rapidement sa veste en cuir pour mieux sortir dehors et transplaner dehors, sous le regard effacé de sa génitrice. Il n’ignore pas qu’à chaque fois qu’elle entend une explosion parvenant du laboratoire caché sous sa maison, son cœur s’affole et qu’elle ne peut s’empêcher de venir. Délicate sorcière délaissée par son mari, ou effrayée par ce dernier, au point de ne plus vivre avec lui, sa maison bien plus proche de celle de son unique enfant, que de celle de son époux. Les histoires de ses parents ne le regardent pas, et bien vite, sa vision se trouble, alors qu’il s’évade du Lupanar, pour mieux atterrir dans l’une des ruelles sombres de Londres. C’est dans cette ville que l’on trouve les meilleurs bars, et surtout, la meilleure compagnie. Avec un peu de chance, il finira par croiser Hazelle au détour d’une ruelle, au pire, achèvera sa course dans son pub favori. C’est la seconde solution qui l’attire le plus finalement, alors qu’il pousse la porte de cet endroit délabré. La clientèle est toujours la même, ne l’étonne plus. Lui même fait partie des habitués, et ses pas le mènent tout droit vers le comptoir, où se trouve sa place, là où l’alcool coule à foison et où il n’aura pas besoin de se faire remarquer pour qu’on lui remplisse son verre. S’installant finalement dans un grognement, il passe sa commande, un whisky pur feu pour changer un peu, alors qu’il attrape une nouvelle cigarette dans son paquet, la précédente consumée par son transplanage soudain. Son regard vairon et effrayant finit par s’arrêter sur la rouquine, cette serveuse un peu trop jeune à son goût pour se trouver dans ce genre de lieu, mais qu’il aime cependant à observer. Les rousses ont quelque chose de fascinant à leur manière.
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| | Sujet: Re: The road to excess leads to the palace of wisdom. ღ Azrïel Ven 8 Mar - 12:14 | |
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Azrïel & Madjulinah
To alcohol…the cause of, and solution to, all life’s problems.. Le regard de Madjulinah fut attiré par un mystérieux habitué de l'endroit. Les clients fidèles étaient habituellement des hommes de plus de cinquante-cinq ans aux caractéristiques physiques peu envoutantes. Il y avait bien sur quelques exceptions, quelques femmes passaient la porte chaque jour et certaines d'entre elles revenaient un jour. Il faut dire que ce n'était pas l'endroit le plus accueillant au monde, la propreté laissait clairement à désiré et la seule chose possible de grignoter en buvant était gère appétissante, d'ailleurs après tout ce temps la rouquine n'avait pas réussis à deviner de quoi était constitué le repas du gobelin. Cela n'empêchait pas quelques clients de la prendre, il était difficile de dire si c'était comestible, ils étaient tous malade après en avoir mangé, mais l'alcool pouvait être facilement la cause de leurs problèmes de santé. Ce n'était pas l'endroit pour venir tenter de séduire quelqu'un et il faut dire que Madjulinah aimait bien le fait que les clients n'ait personne d'autre à tenter de séduire comme cela lui permettait de faire plus de pourboire. Égoïste ? Effectivement, mais elle l'assumait bien. Il y avait aussi les réelles exceptions et l'homme qui venait de faire son entré en faisait parti. Grand et séduisant, il était difficile de ne pas le remarquer. Cela ne l'empêchait pas de venir plutôt fréquemment. La jeune femme se dirigea en direction du bar où il avait prit place. Elle lui servit le whisky pur feu qu'il lui commanda et dû repartir rapidement en direction des autres clients qui apparemment avaient terminé de prendre leur consommation en même temps. Il y avait des tas de sortes différentes, mais les mêmes commandent revenait toujours, elle avait bien quelques bouteilles de Rhum groseille, mais elle ne se rappelait même pas en avoir déjà servi. Ce n'était donc pas très long pour elle de faire remplir les verres de tout le monde. Un coup de baguette et l'hydromel et le whisky faisait le tour de la pièce desservant à chacun ce qu'il désirait. Des Noises et des Mornilles volèrent donc jusqu'à la jeune femme qui s'assura d'avoir le compte avant de garder la différence plus elle comme pourboire.
Une fois terminé, elle se dirigea à nouveau en direction de l'inconnu. Elle avait beau avoir eu de brèves discussions à quelques reprises avec lui, elle ne savait absolument rien à son propos pas même son prénom, mais cela ne la dérangeait pas tant que ça. Pour sa part la seule chose qu'il pouvait savoir à son sujet était son prénom épinglé contre sa poitrine. Madjulinah adorait le mystère qui planait, elle savait que même s'ils se lançaient dans une longue discussion, elle n'aurait pas à parler de sa famille et cela faisait le plus grand bien. Après tout, Mystearica, sa jumelle, était la seule à savoir qu'elle travaillait ici et les chances qu'elle débarque dans la taverne étaient presque inférieures à zéro. Elle n'imaginait pas du tout celle qu'elle voyait comme parfaite venir prendre un verre ici, il faut dire qu'elle prenait rarement un verre en général. Quand aux deux aînés de la famille, elle était presque certaine qu'ils ne viendraient pas non plus, mais en même temps il y avait bien des choses qu'elle ignorait sur eux donc elle préférait rester craintive. Arrivé face à l'homme, elle chassa ses idées familiales de sa tête. « À sec ? » Cela faisait un petit moment depuis le premier verre qu'elle lui avait servi. Elle était décidée à profiter de ça pour venir lui parler un peu. Ses yeux vairons ne faisaient qu'augmenter le mystère qu'il dégageait. Madjulinah le quitta du regard quelques instants pour faire le tour de la pièce et s'assurer que personne ne demandait son attention et le reposa sur lui.
Dernière édition par I. Madjulinah Travers le Sam 9 Mar - 14:48, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: The road to excess leads to the palace of wisdom. ღ Azrïel Ven 8 Mar - 13:44 | |
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Azrïel & Madjulinah
Ainsi je lève mon verre à la cause de tous nos maux.. À l’instant même où il pénétra les lieux, son regard fut irrémédiablement attiré par la créature à la chevelure de feu. La seule femme qui semblait à même de demeurer ici, comme si l’univers crée lui plaisait, ou encore même qu’elle se plaisait à évoluer dedans. Pourtant, à bien la regarder, elle n’avait rien d’une sorcière de joie, ou encore même d’une femme à la réputation des plus nébuleuses. Bien au contraire. Son teint de porcelaine, son port altier, tout autant que la grâce émanant de chacun de ses gestes, laissaient à penser qu’elle n’était pas issue d’une famille démunie. Ou alors le cachait-elle bien. Quant à lui, il n’avait jamais éprouvé le besoin de savoir. Tant qu’elle était là, c’est que tout semblait aller dans le meilleur des mondes, et que la clientèle ne lui attirait pas trop d’ennuis. En même temps… à regarder la bande d’ivrognes avachis sur les tables, l’on pourrait se demander ce qu’elle pourrait bien craindre. Certainement pas de voir son joli minois abimé, ou son honneur souillé jusqu’à la moelle. Mais qu’importe, car le voilà qui avance, ignorant les regards qui se glissent jusqu’à lui, détaillent sa tenue ou encore même tentent de le dévisager. Il n’est pas inconnu, mais il faudrait être fou pour crier au loup sans espoir de gain de cause. Quand bien même il n’est là pour s’attirer le trouble, seulement prendre un verre et se lancer dans ses réflexions, au mieux, dans ses notes glissées à la va vite dans son blouson. Sa place favorite n’attend plus que lui, et son verre ne tarde plus à arriver, sans que la délicieuse enfant ne lui murmure quoi que ce soit pour l’instant. De là était née l’habitude : elle lui portait son verre, ils échangeaient quelques mots, rien de plus. Ils n’en étaient pas arrivés à faire connaissance, bien que lui connaisse son prénom sans jamais lui confier le sien. Le mystère est quelque chose de merveilleux à cultiver paraît-il. Au mieux, elle n’aurait qu’à demander alentour, rares sont ceux qui ne connaissent pas son nom, et plus encore la réputation engrangée. Mais tant qu’elle l’ignorait, cela signifiait une peur absente, celle d’être tôt ou tard dévorée, ou pire encore, d’être mordue pour X raisons. L’homme a peur de la bête, quand bien même celle-ci sommeille encore au fond de son antre.
Il l’observa s’éloigner, s’occuper des ivrognes quémandant encore et encore à boire, pour oublier la mauvaise journée, la nouvelle de la guerre à venir, le danger glissé à chaque ruelle et qui pourrait bien finir par en avoir un. Il est lui-même ce dangereux fléau qui se tient pourtant encore sage, attendant patiemment l’heure d’attaquer, d’infester les rues et les maisons de son met favori : la terreur. Les Greyback sont reconnus pour savoir comment l’infliger, glissant à l’oreille la douce torture qui sera infligée pour une parole de travers, la menace de s’élever contre l’un des leurs. Une gorgée, sans qu’il ne pense à tout cela, son regard perdu dans ses réflexions toutes autres, avant que son regard ne préfère s’attarder sur ses notes, recettes d’alchimie rédigées dans un bien vieux latin. Déchiffrer tout cela n’a guère été difficile, pourtant, quelque chose le chiffonne, l’oblige à pousser plus encore la réflexion, sa langue dégustant chaque goutte du nectar qui lui brûle le gosier. Quant au temps, il s’écoule, au même titre que le liquide. Et quand il s’en rend compte, le verre se trouve d’ores et déjà délaissé, bientôt rappelé à l’ordre par l’exquis timbre de sa voix. « À sec ? » Voilà que le loup lève la tête, repousse quelques mèches rebelles pour mieux contempler la serveuse. « J’en ai bien peur. » Lui glisse t’il de sa voix suave, charmeuse et prometteuse de bien des choses. Charismatique ? Il l’était depuis bien longtemps, capable d’attirer au creux de ses bras même la plus farouche des demoiselles, ou mieux encore, la plus chaste, profitant de cet excès tel un plat rempli de gourmandises. « Un jour, il faudra que tu me révèles pourquoi tu restes ici quand tu sembles valoir bien mieux… » lui souffle-t’il alors qu’elle revient vers lui, sa ronde dans l’établissement achevée. A la regarder, elle n’a vraiment rien à faire dans ce genre d’endroit, elle si jeune, et qui a la vie devant elle pour penser à bien mieux que de servir les rebus de la société durant toute son existence.
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| | Sujet: Re: The road to excess leads to the palace of wisdom. ღ Azrïel Sam 9 Mar - 14:46 | |
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Azrïel & Madjulinah
To alcohol…the cause of, and solution to, all life’s problems.. « J'en ai bien peur. » Un sourire se dessina au coin des lèvres de Madjulinah. Le charme de cet homme n'était pas seulement dû à son physique avantageux, il était charismatique en tout point. Quelques simples paroles et elle se sentait envoûtée par son charme. À chaque fois qu'ils s'échangeaient quelques mots c'était le même phénomène et la rouquine adorait ça. Ce qu'elle aimait surtout c'était de pouvoir se laisser prendre aux jeux sans avoir peur des conséquences. La jeune femme craignait toujours de retomber sur un homme qui prenait un sourire comme une promesse d'amour et de fidélité. L'amour rose bonbon la dégoûtait et elle se sauvait de tout homme qui risquait de s'attacher et être prêt 'la demander en mariage deux mois après leur rencontre. Elle préférait laisser ceux là à sa soeur. Madjulinah, elle adorait le jeu, la séduction et de ne pas avoir d'attache. Mystearica elle était à la recherche de l'homme parfait, il faut dire qu'il y a quelques années elle partageait le même point de vue que sa soeur et elle espérait elle aussi trouver l'homme de sa vie, mais la sortie de Poudlard et l'arrivée dans le monde des adultes lui fit voir les choses bien autrement. Aujourd'hui elle recherchait les bons moments, sans complications et elle se laissait charmer seulement par les hommes qu'elle croyait capable de lui offrir. La jeune femme était d'ailleurs convaincue que celui face à elle en faisait partie. « De quoi as-tu envie ? » Une question à double sens, la barmaid en elle lui demandait ce qu'il voulait boire, mais la femme elle ne cachait pas ses réelles intentions.
Ce ne fut pas bien long qu'un client se dirigea vers le comptoir pour lui commander à boire à toutes sa table, habituellement il n'était pas du genre à se lever, il faut croire qu'il avait remarqué la gestuelle séductrice de la jeune femme et qu'il voulait essayer d'avoir droit à sa part. Madjulinah aimait quand même se montrer charmeuse envers ses clients, mais elle y allait avec un contrôle important, elle ne voulait surtout pas qu'il soit absolument convaincu de leur chance avec elle, après tout si elle les déçoit cela voudra dire moins d'argent pour elle et c'était la dernière chose qu'elle voulait. Elle envoya un plateau rempli d'hydromel à sa table puis elle revint vers l'homme mystérieux, là où son attention avait réellement envie d'être pendant cette soirée. « Un jour, il faudra que tu me révèles pourquoi tu restes ici quand tu sembles valoir bien mieux... » Elle ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire amusé. Si seulement elle savait elle-même exactement pourquoi elle était ici. Elle resta par contre accrochée à la fin de la phrase de l'homme, elle semblait valoir bien mieux. Étrangement elle trouvait ça flatteur, même si en réalité elle ne voulait simplement pas valoir mieux. Elle se poussait elle-même vers le bas et était incapable de se dire réellement pourquoi. Un homme assis plus loin lui fit signe de venir le voir, elle traversa donc de l'autre côté du comptoir, prenant le temps de s'arrêter très près de lui afin de répondre en chuchotant « Et si tu commençais par me dire ton nom ? » Elle n'attendait pas sa réponse et se dirigea vers l'homme qui lui demanda une bouteille de vin aux baies, ce qui l'a surpris jusqu'à ce qu'elle remarque que la personne face à lui était une femme, une bouteille de vin vola donc en direction de la table avec deux coupes. Elle savait que ce vin était complètement dégoutant, mais ils avaient bu assez pour ne pas s'en rendre compte eux-mêmes. Voyant que tout le monde semblait être servi pour un bon moment, elle retourna une nouvelle fois derrière le comptoir et s'accota contre celui-ci face à lui. « Dis-moi une chose que tu aimes de cet endroit et je ferai pareil. » Elle ne voulait pas reculer devant son commentaire et en même temps elle ne voulait pas répondre. Elle avait donc trouvé l'entre deux parfait. Après tout, lui aussi différait bien des clients habituels.
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| | Sujet: Re: The road to excess leads to the palace of wisdom. ღ Azrïel Dim 10 Mar - 18:17 | |
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Azrïel & Madjulinah
Ainsi je lève mon verre à la cause de tous nos maux.. Doutait-il seulement de son charme parfois ? Pas le moins du monde. Il se savait bel homme, sa mère n’avait eu de cesse de le lui répéter depuis qu’il était enfant… tout du moins, si seulement il daignait faire des efforts, fut un temps où se chevelure brune était suffisamment longue pour lui donner un air négligé. Aujourd’hui, bien que moins longue, elle n’en était pas moins jamais coiffée, lui donnant cet air charmant et baroudeur qui semblaient plaire à ces demoiselles. Et si le côté physique ne suffisait pas, il lui restait encore son charisme et sa voix suave, au même titre que l’aura dangereuse qu’il trainait telle une ombre derrière lui. Cette irradiation ombrageuse qui attire irrémédiablement les demoiselles sans même lever le petit doigt. Aussi, face à la jeune fille à la chevelure flamboyante, ne doutait-il de rien, bien que son but premier ne fut pas de la charmer, ou encore même de tenter de l’attirer dans son lit. A vrai dire, l’idée ne lui avait pas même effleuré l’esprit, comme si sa raison ne se résumait pas à cela, mais bel et bien à évacuer les mauvaises idées germant dans son esprit, en l’assainissant par le savoir, ou radotant devant ses recherches. Intérêt qui pour l’heure, ne semblait mener nul part, l’obligeant à reconsidérer sa présence ici. Quitte à être au bar, autant consommer. « De quoi as-tu envie ? » vint alors glisser la jeune femme dans une attitude bien trop claire pour être ignorée du loup. Non pas qu’il lise les pensées, mais il était suffisamment observateur pour juger la gestuelle, et plus encore, le velours dans la voie de la proie. Ah la délicieuse enfant, petit chaperon rouge qu’il pourrait prendre plaisir à dévorer sous toutes les coutures. « Surprends-moi. » laissa t’il finalement échapper, répondant aux deux questions implicites qu’elle avait laissé entrevoir sous la forme d’une seule. Car il n’est pas difficile, mais apprécie les surprises, pour peu qu’elles varient des autres.
Hélas, la conversation fut comme toutes les dernières, entrecoupées par les va-et-vient incessants de la jeune femme, bien trop souvent hélée par la gente masculine pour ne pas agacer n’importe lequel d’entre eux, lui comprit dans l’équation. Oh, ses charmes, il savait que quelque part, elle les gardait pour lui, préférant discuter avec l’inconnu qu’il était que l’habitué quotidien. Les affres de la jalousie ne venant alors jamais ennuyer le loup, endormi dans sa tanière, l’œil pourtant aux aguets. Aussi ne rétorqua t’il de rien lorsqu’un inconnu aux effluves ragoutantes s’approcha pour passer commande, laissant l’animal observer l’intérêt absent de la jeune femme. Mais voilà la conversation qui reprends, lui cherchant à comprendre peut-être pourquoi une aussi jolie jeune femme voudrait passer son temps, sa jeunesse ici, à servir des verres aux ivrognes. Elle n’était pas de ce genre de sorcière de joie qui encaisse des deux côtés du comptoir, et l’absence d’odeur masculine sur sa peau n’en était que trop formelle. Alors pourquoi ? Elle avait la senteur du poison de bonne famille, la grâce dans les gestes et le sourire aussi poli que brûlant de se montrer sauvage. Le déchu de la société qu’il était peinait à comprendre. Et son rire cristallin ne l’en laisse que trop perplexe, alors qu’elle se glisse à ses côtés, ne lui soufflant qu’une réponse pas même en rapport à avec ce qu’il demandait alors. « Et si tu commençais par me dire ton nom ? » Aaaah… La fameuse question qui le faisait bien souvent sourire, amusé d’avance par la réaction que pourrait provoquer la réponse. Une information qu’il se plaisait à taire de temps à autres, particulièrement en cet instant, alors qu’il ne tourne que la tête pour la voir s’en aller. Il serait malhabile de sa part de la faire fuir avec le synonyme parfait de la terreur. Glissant ses notes dans sa veste, il laissa le comptoir vide de ces informations qui pourraient l’aider à comprendre ce qu’il était réellement, avant d’humer son parfum de retour vers lui. « Dis-moi une chose que tu aimes de cet endroit et je ferai pareil. » Portant le verre de nouveau rempli qu’un quelconque liquide, il en avala une gorgée, sans laisser paraître ne serait-ce qu’une grimace, posant sitôt le verre pour mieux noyer son regard dans le sien, autre liquide bien plus doux et aussi intéressant. « La serveuse. J’apprécie sa chevelure flamboyante au moins autant que le son de sa voix quand elle daigne m’adresser la parole. » laissa t’il entendre, d’un ton aussi énigmatique que suave, ne promettant en rien un quelconque sentiment ou invitation à le rejoindre sur cette lancée.
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| | Sujet: Re: The road to excess leads to the palace of wisdom. ღ Azrïel Lun 11 Mar - 11:42 | |
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Azrïel & Madjulinah
To alcohol…the cause of, and solution to, all life’s problems.. Le jeu. Une envie impossible à contrôler, un plaisir intense dont a besoin la jeune femme. Cela a toujours été une partie importante du caractère de la jeune femme et de sa vie de tous les jours. Dans ce cas si, ces intentions sont à la facile à voir, la limpidité de ses intentions lui a bien souvent ramené des problèmes. Les femmes sont reconnues pour s'attacher trop facilement, mais bien des hommes ont le même problème. Avec cet homme mystérieux, elle avait enfin l'impression de pouvoir se laisser aller sans avoir peur que ses intentions soient mal interprétées. Madjulinah était bien loin d'avoir une longue liste d'amant, son lit ne s'ouvrait pas à n'importe quels inconnus et chose qui pouvait être surprenante pour les gens qui la voient aller s'en la connaître, elle n'a jamais eu d'histoire d'un soir avec un homme rencontré la journée même. Pour elle, séduire est un jeu, elle adore l'attraction. Rien n'est plus satisfaisant pour elle que de désirer intensément quelqu'un qui la désire de la même façon. Elle adore jouer avec ça, elle ne peut même plus compter le nombre d'homme et même de femme avec qui elle a joué avec le feu, contrôlant ses pulsions sexuelles de mieux qu'elle le pouvait. Bien souvent, elle se lasse très rapidement. « Surprends-moi. » Un sourire séducteur aux coins des lèvres, Madjulinah fit s’élever un flacon sans étiquette contenant un gin vieilli, son préféré, la majorité des clients le déteste et elle n’avait jamais utilisé cette bouteille pour autre chose que sa consommation personnelle, mais ça, elle n’allait pas le lui révéler. Elle fit donc couler le liquide avant de lui remettre. Lorsqu’elle revint de servir ses clients, elle fut heureuse de voir qu’il ne répondait pas à sa question concernant son identité. Étrangement, elle adorait le fait de ne connaitre absolument rien sur qui il est, elle ne sait ni son nom ni son travail ni rien de concret et elle jouait avec ce mystère à son propos. Elle reposa son regard sur lui alors qu’il portait le verre à ses lèvres, le fait qu’il ne grimace pas la fit sourire, l’alcool qu’elle lui avait servi avait un gout bien particulier et même elle grimaçait encore après la première gorgée. Alors que leur regard se croisait, la jeune femme ne détourne pas le sien afin de profiter de ce moment, un homme qui ne détournait pas le regard était un homme confiant, mais cela ne lui apprenait rien sur lui pour le moment comme elle avait cernée ce détail à son sujet depuis bien longtemps.
« La serveuse. J'apprécie sa chevelure flamboyante au moins autant que le son de sa voix quand elle daigne m'adresser la parole. » Sa réponse lui confirmait qu'il était le partenaire de jeu par excellence. Elle sentait dans ses paroles qu'il ne disait pas cela avec des arrières pensées malsaines pour le stade précoce de leur relation. Elle fit sortir de sous le comptoir la fameuse bouteille et un verre qu'elle se servi, cela faisait un bon moment qu'elle n'avait pas bu et la sécheresse commençait à l'agacer. Elle porta le verre à ses lèvres et dû se retenir pour ne pas le boire d'une traite. Elle lui avait dit qu'elle dirait quelque chose qu'elle aimait de la place s'il lui en disait une, elle était bien heureuse qu'il n'ait pas été dans les révélations profondes, ce qui lui permettrait de faire la même chose. « Ce genre d'endroit est différent des autres et le patron commande des alcools qui ne se retrouve pas dans les mieux côtés. » Elle ne dévoilait en rien la vraie raison de sa présence, il avait déjà dû remarquer son penchant très prononcé pour l'alcool, mais elle ne voulait pas s'avancer sur les clients, qui sont en réalité ce qu'elle apprécie réellement de cette taverne. Un lieu ou personne ne porte un jugement sur ce qu'elle fait, ou tout le monde ce fou de savoir qui elle est réellement et bien surtout ou personne ne la connait. Elle vint finir son verre, éteignant ainsi partiellement le picotement insupportable de sa gorge. Elle était devenue avec un problème réel avec l'alcool. Du temps que son père vivait, elle en abusait simplement par plaisir, parce qu'elle le voulait, mais aujourd'hui elle avait l'impression que l'alcool avait gagné le dessus sur elle et elle ne pouvait même plus résister à son appel. Elle n'avait pas oubliée sa réponse de tout à l'heure, mais elle ne sentait pas que le moment était arrivé. Elle avait envie de découvrir un détail à propos de l'homme histoire d'attiser son mystère et de cultiver son attraction pour lui. Un détail ne lui avait pas échappé, il n'y avait plus de papiers étendus sur le bar. « Rare sont les clients qui travaillent sur quelque chose en venant ici, rare sont ceux qui travaillent tout cours en fait.... Dis-moi bel inconnu, sur quoi portaient tous ces papiers ? » Elle ne pouvait cacher l'intrigue qui régnait chez elle. Bien que sa question soit plutôt sérieuse, cela ne l'avait pas empêché d'être serveuse, s'approchant doucement contre le comptoir afin d'être un peu plus près de lui, son regard plongé dans le sien et sa voix beaucoup trop douce et mielleuse pour une simple question.
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| | Sujet: Re: The road to excess leads to the palace of wisdom. ღ Azrïel Lun 11 Mar - 12:41 | |
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Azrïel & Madjulinah
Ainsi je lève mon verre à la cause de tous nos maux.. L’attachement, les sentiments… Des mots mielleux, des émotions que le Bolverk ne juge que trop néfastes à son sens, incitant l’Homme qui y est contraint à obscurcir son jugement, à se laisser dominer par le cœur plutôt que la conscience. Est-ce pour cette raison que le loup s’évite toute compagnie susceptible de l’attendrir ? A n’en pas douter, bien qu’il aime réchauffer sa carcasse sous le joug d’une femme quelconque, se laisser submerger par son parfum le temps d’une nuit, peut-être plus parfois, mais sans jamais lui promettre cette lune qui est sienne, encore moins le ciel contenant les étoiles. Il ne peut que lui assurer la complète soumission à son pouvoir ensorceleur, à ses lèvres désirables, à son parfum envoûtant. Rien de plus, rien de moins, il garantie aussi la part de son contrat, de la laisser satisfaite au petit matin. Mais guère plus, préférant redevenir l’étranger au soleil levant que l’amant trop régulier. Quelques unes ont été l’exception, mais aucune n’a jamais réussit encore à lui arracher le cœur pour le lover contre le sien, à croire la mission impossible, ou l’animal trop sauvage pour être dompté. Puis il y a celle-ci, cette jeune femme à la chevelure aussi flamboyante que celle du renard, cousin rusé mais solitaire, dont il ne connaît ni les courbes, ni le frémissement sous la peau, seulement la voix, le visage, le sourire. Une partenaire de conversation bien plus qu’une amante… Une partenaire de jeu, dont le prix n’a pas été défini et ne le sera peut-être jamais. Seuls les mots sont échangés, au même titre que l’attitude séductrice qui n’aboutit pourtant jamais. Oui, un jeu qui dure et perdure, sans risque de voir sa fin, une promesse tacite alors qu’il se plait à lui parler sans jamais rien révéler de sa personne, de son quotidien. Pas un seul minuscule détail si ce n’est le son de sa voix, son sourire amusé ou sa boisson préférée. Pourtant, il entre chaque fois dans le jeu, comme si cet instant était unique, savourant l’avancée des choses, tout autant que le fait de la voir danser avec lui. Ses avances sont celles du loup qui désire croquer l’agnelle, sous les mots mielleux, sous le regard qui jamais ne se défile. Il faut être fou pour oser le regarder dans ces yeux étranges, aussi en est-il toujours agréablement amusé lorsqu’une ou un s’y risque. Néanmoins, le voilà qui goûte une gorgée de sa nouvelle boisson, reconnaissant l’arôme du gin. Pas sa boisson favorite, mais elle convient tout autant que la première. De toute manière, il n’est pas dans ses projets de fini ivre.
Quant à elle, elle ne tint guère plus avant de se servir un verre, visiblement, la même chose que lui, et à la détailler, dans son aura fébrile, il lui semblait que la boisson était son pêché mignon, autant que le sang pouvait être son vice. Ah faible créature qui se laisse aller au démon, tu n’en seras que plus désirable lorsqu’il t’auras tout prit, jusqu’à ton prénom, l’endroit où tu vis… Car plus maniables sont ces créatures qui s’oublient. Et tandis qu’il tenait parole, elle en faisait de même, affirmant cette pensée qu’il possédait à son égard. Voilà qu’il penche la tête, tel le loup curieux, portant de nouveau le verre à ses lèvres, observant à sa suite la rouquine et son regard glacé. Il ne rétorque rien, peu bavard de toute évidence, préférant observer et écouter à défaut de parler pour ne rien dire d’intéressant « Rares sont les clients qui travaillent sur quelque chose en venant ici, rares sont ceux qui travaillent tout court en fait… Dis-moi bel inconnu, su quoi portaient tous ces papiers ? » Oh vile curieuse, alors qu’il esquisse un plissement de lèvres amusé. Ce serait bien trop lui en dire que de dévoiler son métier, les alchimistes n’étant pas très nombreux en ces contrées anglaises… Avec de l’intelligence et de la curiosité, elle aurait tôt fait de découvrir son identité, un détail qu’il n’aspirait pas à lui révéler tout de suite. Pourtant, sa main vint frotter son menton, alors qu’il se plaisait déjà à réfléchir à la meilleure réponse à lui offrir. « Cela, ma chère, c’est un secret que même la plus délicieuse et brûlante des compagnies ne serait à même de découvrir. Considère que je travaille pour le compte de personnes bien-placées ne confiant cette tâche qu’aux seuls êtres capables d’en comprendre le contenu. » Sous-entendu, il faudrait faire partie de ce cercle d’alchimiste pour comprendre le sens des formules posées sur le papiers, et être expert en potions pour être à même d’en extirper le contenu. Mais cela… Encore fallait-il le savoir. Voilà qu’il laisse échapper un rire, avant de finalement rouvrir les lèvres. « A mon tour donc de poser une question… Quelle est la raison qui te pousse à venir me parler, quand d’autres n’aspirent qu’à s’abreuver à tes lèvres ? »
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